Avec un total de 14 initiatives dans six domaines, la Belgique se classe troisième en Europe, avec le Portugal et derrière l’Italie (19) et la Pologne (15), au nombre d’écosystèmes interbancaires, selon une analyse réalisée par la société de consultance Deloitte.
Plus de 200 collaborations à travers l’Europe ont été identifiées. Pour être considéré dans l’étude, un écosystème doit avoir été lancé après 1960 en Europe, être toujours actif, et impliquer trois banques ou plus, éventuellement avec des acteurs d’autres secteurs ou le gouvernement.
Les banques ont une tradition de collaboration qui remonte à plusieurs décennies mais le nombre d’écosystèmes interbancaires a presque doublé en Europe depuis 2014. “Cette croissance récente et accélérée peut être attribuée à la menace des BigTechs, notamment en raison de leur échelle et de leur accès aux données (cf. Apple Pay, Google Pay). Mais les banques voient également les écosystèmes interbancaires comme une réponse à l’augmentation des coûts de conformité réglementaire et aux défis de la numérisation”, analyse Deloitte, qui constate que la majorité des écosystèmes interbancaires se limite au périmètre des frontières nationales. Moins de 5% d’entre eux s’étendent en effet à toute l’Europe, voire au-delà.
Le rapport distingue quatre types d’écosystèmes qui ont développé de nouvelles collaborations depuis 1960: l’infrastructure technologique, les paiements, la réglementation et les honoraires commerciaux.
En Belgique, les écosystèmes identifiés sont notamment Payconiq, Itsme ou Isabel.
Deloitte s’attend à ce que le nombre d’écosystèmes interbancaires continue de croître à l’avenir, notamment dans les domaines de la criminalité financière, du développement durable, de l’identité numérique et de la cybersécurité, de l’inclusion financière et numérique, et des services de données. “Avec des entreprises comme Belgian Mobile ID et d’autres, la Belgique a de bonnes cartes à jouer en Europe. Cependant, nous devrions également explorer les domaines du développement durable et des données pour promouvoir de nouvelles initiatives”, estime-t-on encore.
Plus de 200 collaborations à travers l’Europe ont été identifiées. Pour être considéré dans l’étude, un écosystème doit avoir été lancé après 1960 en Europe, être toujours actif, et impliquer trois banques ou plus, éventuellement avec des acteurs d’autres secteurs ou le gouvernement. Les banques ont une tradition de collaboration qui remonte à plusieurs décennies mais le nombre d’écosystèmes interbancaires a presque doublé en Europe depuis 2014. “Cette croissance récente et accélérée peut être attribuée à la menace des BigTechs, notamment en raison de leur échelle et de leur accès aux données (cf. Apple Pay, Google Pay). Mais les banques voient également les écosystèmes interbancaires comme une réponse à l’augmentation des coûts de conformité réglementaire et aux défis de la numérisation”, analyse Deloitte, qui constate que la majorité des écosystèmes interbancaires se limite au périmètre des frontières nationales. Moins de 5% d’entre eux s’étendent en effet à toute l’Europe, voire au-delà. Le rapport distingue quatre types d’écosystèmes qui ont développé de nouvelles collaborations depuis 1960: l’infrastructure technologique, les paiements, la réglementation et les honoraires commerciaux. En Belgique, les écosystèmes identifiés sont notamment Payconiq, Itsme ou Isabel. Deloitte s’attend à ce que le nombre d’écosystèmes interbancaires continue de croître à l’avenir, notamment dans les domaines de la criminalité financière, du développement durable, de l’identité numérique et de la cybersécurité, de l’inclusion financière et numérique, et des services de données. “Avec des entreprises comme Belgian Mobile ID et d’autres, la Belgique a de bonnes cartes à jouer en Europe. Cependant, nous devrions également explorer les domaines du développement durable et des données pour promouvoir de nouvelles initiatives”, estime-t-on encore.