Concrètement, le groupe prévoit la construction d’une usine de production d’acier par réduction directe de 2,5 millions de tonnes sur son site de Gand, et de deux nouveaux fours électriques.
Soucieux de verdir son image, le géant de l’acier ArcelorMittal compte investir 1,1 milliard d’euros dans les technologies de décarbonisation de son usine phare à Gand, annonce-t-il mardi. Les gouvernements belge et flamand apporteront également leur soutien financier.
Concrètement, le groupe prévoit la construction d’une usine de production d’acier par réduction directe (Direct Reduced Iron ou DRI) de 2,5 millions de tonnes sur son site de Gand, et de deux nouveaux fours électriques. ArcelorMittal Belgium ambitionne ainsi de réduire ses émissions de CO2 d’environ 3,9 millions de tonnes par an d’ici 2030, ce qui représente environ 4% des émissions totales de CO2 en Flandre.
Un des plus des plus gros investissements durables dans notre pays
“Les deux fours électriques feront fondre le DRI et la ferraille d’acier, qui seront ensuite transformés dans l’aciérie en brames d’acier, puis en produits finis”, détaille l’entreprise. “Une fois que l’installation DRI et les fours électriques seront construits, la production passera progressivement du haut fourneau A à l’installation DRI et aux fours électriques pendant une période de transition, après quoi le haut fourneau A sera mis à l’arrêt étant donné qu’il arrive en fin de vie”.
L’installation DRI fonctionnera parallèlement au haut fourneau B à Gand, ultramoderne, qui a redémarré sa production en mars 2021 après un apport de 195 millions d’euros, précise encore le groupe. “Pour lutter contre la crise climatique, nous avons besoin d’action ambitieuse. Les pays européens montrent la voie, avec des objectifs clairs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 et de neutralité climatique d’ici 2050”, a indiqué le Premier ministre en marge de cette annonce.
De Croo se réjouit de voir des secteur à forte empreinte changer leur fusil d’épaule
“Il est réjouissant de voir que des secteurs à forte empreinte se lancent également dans la course en investissant dans l’innovation qui permet de réduire les émissions et, à long terme, d’atteindre la neutralité carbone”, a ajouté Alexander De Croo. “La communication d’aujourd’hui constitue le troisième grand projet de décarbonisation que nous avons annoncé au cours des deux derniers mois, ce qui montre que nous prenons des mesures fermes pour décarboniser nos activités et, surtout, pour accélérer les progrès au cours de la décennie à venir”, a commenté pour sa part Aditya Mittal, CEO d’ArcelorMittal.
Lundi, le groupe a annoncé avoir reçu un prêt de 280 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement (BEI) afin de soutenir les objectifs de décarbonation. L’argent sera destiné aux installations R&D déjà existantes en France, en Belgique, au Luxembourg et en Espagne.
Ce prêt est soutenu par une garantie du Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI). ArcelorMittal, qui emploie 5.800 travailleurs en Belgique sur ses sites de Gand et Liège ainsi que ses unités de Geel et Genk, s’est engagée à réduire l’intensité de ses émissions de CO2 de 35% d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Soucieux de verdir son image, le géant de l’acier ArcelorMittal compte investir 1,1 milliard d’euros dans les technologies de décarbonisation de son usine phare à Gand, annonce-t-il mardi. Les gouvernements belge et flamand apporteront également leur soutien financier. Concrètement, le groupe prévoit la construction d’une usine de production d’acier par réduction directe (Direct Reduced Iron ou DRI) de 2,5 millions de tonnes sur son site de Gand, et de deux nouveaux fours électriques. ArcelorMittal Belgium ambitionne ainsi de réduire ses émissions de CO2 d’environ 3,9 millions de tonnes par an d’ici 2030, ce qui représente environ 4% des émissions totales de CO2 en Flandre. “Les deux fours électriques feront fondre le DRI et la ferraille d’acier, qui seront ensuite transformés dans l’aciérie en brames d’acier, puis en produits finis”, détaille l’entreprise. “Une fois que l’installation DRI et les fours électriques seront construits, la production passera progressivement du haut fourneau A à l’installation DRI et aux fours électriques pendant une période de transition, après quoi le haut fourneau A sera mis à l’arrêt étant donné qu’il arrive en fin de vie”. L’installation DRI fonctionnera parallèlement au haut fourneau B à Gand, ultramoderne, qui a redémarré sa production en mars 2021 après un apport de 195 millions d’euros, précise encore le groupe. “Pour lutter contre la crise climatique, nous avons besoin d’action ambitieuse. Les pays européens montrent la voie, avec des objectifs clairs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 et de neutralité climatique d’ici 2050″, a indiqué le Premier ministre en marge de cette annonce.”Il est réjouissant de voir que des secteurs à forte empreinte se lancent également dans la course en investissant dans l’innovation qui permet de réduire les émissions et, à long terme, d’atteindre la neutralité carbone”, a ajouté Alexander De Croo. “La communication d’aujourd’hui constitue le troisième grand projet de décarbonisation que nous avons annoncé au cours des deux derniers mois, ce qui montre que nous prenons des mesures fermes pour décarboniser nos activités et, surtout, pour accélérer les progrès au cours de la décennie à venir”, a commenté pour sa part Aditya Mittal, CEO d’ArcelorMittal. Lundi, le groupe a annoncé avoir reçu un prêt de 280 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement (BEI) afin de soutenir les objectifs de décarbonation. L’argent sera destiné aux installations R&D déjà existantes en France, en Belgique, au Luxembourg et en Espagne. Ce prêt est soutenu par une garantie du Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI). ArcelorMittal, qui emploie 5.800 travailleurs en Belgique sur ses sites de Gand et Liège ainsi que ses unités de Geel et Genk, s’est engagée à réduire l’intensité de ses émissions de CO2 de 35% d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.