Alexia Bertrand (MR): “Je suis convaincue qu'il serait possible de s'entendre avec Ecolo”

LA FIDUCIAIRE

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Dans l’émission Trends Talk, la cheffe de groupe du MR au parlement bruxellois confie qu’elle “croit profondément à un libéralisme qui fait de la transition écologique une priorité absolue”. Un accent plus vert que celui de son président, Georges-Louis Bouchez.

Alexia Bertrand, cheffe du groupe MR au parlement bruxellois, préface une année 2022 qui s’annonce chahutée. Dans l’émission Trends Talk, qui sera diffusée en boucle sur Canal Z tout au long du week-end, elle revient sur cette carte blanche publiée sur notre site, dans laquelle elle estimait que 2022 serait marquée par “la montée en puissance des entreprises sur la question climatique”. “Je le crois et je l’espère”, souligne-t-elle en évoquant plusieurs signaux indiquant combien l’urgence de la lutte contre le réchauffement se trouve à l’agenda économique, par conviction et par contrainte.

Lire aussi: 2022 ou la montée en puissance des entreprises sur la question climatique

Les entreprises, sources de solutions, ont-elles la main pour la transition qui s’amorce? “Moi, j’ai toujours été convaincue que les entreprises sont une grande partie de la solution, plus que du problème, insiste-t-elle. C’est avec elle qu’on y arrivera parce que ce sont des sources de CO2. Il faut les accompagner.” Mais elles ont pris une conscience de la nécessité d’agir.”

L’enjeu, non-dit souvent, est-il de choisir entre la décroissance pour répondre au défi climatique ou à une croissance vertueuse? “C’est une bonne question, réplique-t-elle. Certains partis sont adeptes d’une décroissance. Ce n’est pas la conviction libérale. Nous, nous pensons qu’il faut une croissance parce qu’il faut continuer à financer la sécurité sociale et l’ensemble – et dieu sait s’il y en a maintenant dans cette période Covid. Mais cela doit se faire par une croissance propre. Il va falloir remplacer tout ce qui émet du CO2 par ce qui est propre, ce qui est aussi générateur d’activités économiques, mais qui peut aussi être social et écologique.(

Elle insiste, à ce titre, sur l’enjeu majeur que constitue la rénovation du bâti à Bruxelles, à faire “main dans la main avec les entreprises”. Non sans évoquer, aussi, le soutien de son parti au nucléaire relancé dans plusieurs pays en Europe, la France en tête.

S’entendre avec Ecolo

Sur de nombreux dossiers, MR et Ecolo sont à couteaux tirés. Est-ce-le cas? “C’est normal d’avoir des divergences, nous sommes des partis politiques qui venons de philosophies et de doctrines qui sont différentes. Mais en fait, ce qui est dommage, c’est que je suis convaincue qu’il serait possible de s’entendre sur toute une série de sujets. Je crois profondément à un libéralisme qui fait de la transition écologique une priorité absolue et qui le fait main dans la main avec le secteur privé. C’est peut-être cela qui me manque le plus dans le discours Ecolo.”

Alexia Bertrand soutient le discours tranché de son président de parti, Georges-Louis Bouchez, mis en couverture de leur magazine par nos homologues flamands de Trends avec ce titre: “Le dernier libéral”. “Dès son arrivée à la présidence, il a voulu marquer très fort du sceau du libéralisme toutes nos actions et il a réintroduit le slogan ‘fier d’être libéral’. Pourquoi? Parce qu’auprès d’une partie de la population, peut-être que le libéralisme était mal compris et avait mauvaise presse. En fait, le libéralisme, ce sont aussi les valeurs héritées des lumières. C’est ce qui nous a permis d’évoluer comme société. Ce qui a marqué sa communication, c’est le fait qu’il ait des communications claires, tranchées et assumées.”

Elle poursuit: “Aujourd’hui, on le constate un peu partout dans le monde, le ventre mou, ça ne marche plus vraiment en politique, les gens attendent de leurs dirigeants qu’ils aient des positions claires, qu’ils disent les choses comme elles sont et puis qu’ils les assument. C’est vrai que Georges-Louis Bouchez a tendance à le faire. Il le fait parfois de manière franche et fort, mais il dit ce qu’il pense. Cela ne plait peut-être pas à tout le monde, mais cela a le mérite d’être clair et en ligne avec la doctrine libérale.”

La cheffe de groupe MR à Bruxelles est en phase avec son discours, mais le défend avec un autre style. “C’est une question plus de forme que de fond”, précise-t-elle. Ou: “Cela permet de lutter contre les populismes”. Mais ses accents verts sont plus marqués que ceux de son président.

Alexia Bertrand, cheffe du groupe MR au parlement bruxellois, préface une année 2022 qui s’annonce chahutée. Dans l’émission Trends Talk, qui sera diffusée en boucle sur Canal Z tout au long du week-end, elle revient sur cette carte blanche publiée sur notre site, dans laquelle elle estimait que 2022 serait marquée par “la montée en puissance des entreprises sur la question climatique”. “Je le crois et je l’espère”, souligne-t-elle en évoquant plusieurs signaux indiquant combien l’urgence de la lutte contre le réchauffement se trouve à l’agenda économique, par conviction et par contrainte.Lire aussi: 2022 ou la montée en puissance des entreprises sur la question climatiqueLes entreprises, sources de solutions, ont-elles la main pour la transition qui s’amorce? “Moi, j’ai toujours été convaincue que les entreprises sont une grande partie de la solution, plus que du problème, insiste-t-elle. C’est avec elle qu’on y arrivera parce que ce sont des sources de CO2. Il faut les accompagner.” Mais elles ont pris une conscience de la nécessité d’agir.”L’enjeu, non-dit souvent, est-il de choisir entre la décroissance pour répondre au défi climatique ou à une croissance vertueuse? “C’est une bonne question, réplique-t-elle. Certains partis sont adeptes d’une décroissance. Ce n’est pas la conviction libérale. Nous, nous pensons qu’il faut une croissance parce qu’il faut continuer à financer la sécurité sociale et l’ensemble – et dieu sait s’il y en a maintenant dans cette période Covid. Mais cela doit se faire par une croissance propre. Il va falloir remplacer tout ce qui émet du CO2 par ce qui est propre, ce qui est aussi générateur d’activités économiques, mais qui peut aussi être social et écologique.(Elle insiste, à ce titre, sur l’enjeu majeur que constitue la rénovation du bâti à Bruxelles, à faire “main dans la main avec les entreprises”. Non sans évoquer, aussi, le soutien de son parti au nucléaire relancé dans plusieurs pays en Europe, la France en tête.Sur de nombreux dossiers, MR et Ecolo sont à couteaux tirés. Est-ce-le cas? “C’est normal d’avoir des divergences, nous sommes des partis politiques qui venons de philosophies et de doctrines qui sont différentes. Mais en fait, ce qui est dommage, c’est que je suis convaincue qu’il serait possible de s’entendre sur toute une série de sujets. Je crois profondément à un libéralisme qui fait de la transition écologique une priorité absolue et qui le fait main dans la main avec le secteur privé. C’est peut-être cela qui me manque le plus dans le discours Ecolo.”Alexia Bertrand soutient le discours tranché de son président de parti, Georges-Louis Bouchez, mis en couverture de leur magazine par nos homologues flamands de Trends avec ce titre: “Le dernier libéral”. “Dès son arrivée à la présidence, il a voulu marquer très fort du sceau du libéralisme toutes nos actions et il a réintroduit le slogan ‘fier d’être libéral’. Pourquoi? Parce qu’auprès d’une partie de la population, peut-être que le libéralisme était mal compris et avait mauvaise presse. En fait, le libéralisme, ce sont aussi les valeurs héritées des lumières. C’est ce qui nous a permis d’évoluer comme société. Ce qui a marqué sa communication, c’est le fait qu’il ait des communications claires, tranchées et assumées.”Elle poursuit: “Aujourd’hui, on le constate un peu partout dans le monde, le ventre mou, ça ne marche plus vraiment en politique, les gens attendent de leurs dirigeants qu’ils aient des positions claires, qu’ils disent les choses comme elles sont et puis qu’ils les assument. C’est vrai que Georges-Louis Bouchez a tendance à le faire. Il le fait parfois de manière franche et fort, mais il dit ce qu’il pense. Cela ne plait peut-être pas à tout le monde, mais cela a le mérite d’être clair et en ligne avec la doctrine libérale.”La cheffe de groupe MR à Bruxelles est en phase avec son discours, mais le défend avec un autre style. “C’est une question plus de forme que de fond”, précise-t-elle. Ou: “Cela permet de lutter contre les populismes”. Mais ses accents verts sont plus marqués que ceux de son président.

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