À côté d'”Anéantir” de Michel Houellebecq, une rentrée littéraire surabondante

LA FIDUCIAIRE

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Plus de 500 titres pour seulement quelques places en vitrine: une surabondance de romans déboule dans les librairies françaises à partir de mercredi pour la rentrée littéraire de janvier, à côté d’un très attendu Michel Houellebecq, qui capte l’attention.

D’après le comptage du magazine Livres Hebdo, “la rentrée d’hiver 2022 sera peuplée de 545 romans“, le nombre le plus élevé depuis 2015. Parmi eux, 385 en français, “record depuis 2013”.

Une tradition (ou une superstition) veut que les années d’élection présidentielle, publier au printemps revienne à prendre un risque. Il serait donc plus sûr de le faire en janvier ou février, avant que la politique ne monopolise l’actualité.

Pour les libraires, qui reçoivent de grosses quantités de livres différents en quelques semaines, une certitude: seule une petite partie trouvera un lectorat nombreux. Certains s’en sortiront et une bonne partie sombrera vite dans l’oubli, malheureusement pour les auteurs.

“Pas de répit pour les libraires après les fêtes (…) Plus de 500 nouveautés à chaque rentrée littéraire, c’est vrai que ça fait beaucoup de titres à écouler”, écrivait fin décembre sur Twitter une libraire en région parisienne, Anita Martinez.

Un roman à la couverture blanche immaculée occupera une place de choix: “Anéantir”, de Michel Houellebecq (Flammarion), qui sort vendredi à 300.000 exemplaires. Il a bénéficié d’une couverture médiatique fournie.

Houellebecq a pour concurrents de multiples lauréats, comme lui, du prix Goncourt dans les années 2010. Cela va d’Eric Vuillard (“Une sortie honorable”, Actes Sud, 5 janvier), qui dénonce le capitalisme colonial indochinois, à Leïla Slimani (“Regardez-nous danser”, Gallimard, 3 février, suite du “Pays des autres”), en passant par Pierre Lemaitre (“Le Grand Monde”, Calmann Lévy, 25 janvier) et Nicolas Mathieu (“Connemara”, Actes Sud, 2 février).

Autres têtes d’affiche: Frédéric Beigbeder (“Un barrage contre l’Atlantique”, Grasset, 5 janvier), Philippe Besson (“Paris-Briançon”, Julliard, 6 janvier), David Foenkinos (“Numéro deux”, Gallimard, 6 janvier) ou Pascal Quignard (“L’Amour la mer”, idem).

Parcours originaux

Parmi les auteurs de premiers romans, on note des parcours originaux. Maruska Le Moing (“Aimez-vous les uns les autres”, Gallimard, 13 janvier) a étudié en école de commerce avant de devenir chanteuse lyrique. Tom Charbit (“Les Sirènes d’Es Vedrá”, Seuil, 7 janvier) a enseigné la science politique puis s’est reconverti comme céramiste.

Des romanciers dépeignent les travers du milieu: Eric Neuhoff dans, justement, le grinçant “Rentrée littéraire” (Albin Michel, 7 janvier), et Geneviève Brisac dans “Les Enchanteurs” (L’Olivier, 7 janvier).

En cette “année Molière”, André Versaille imagine le journal de sa compagne Armande Béjard (“Armande ou le Chagrin de Molière”, Presses de la Cité, 6 janvier). Et en pleine résurgence du Covid-19, Laurence Tardieu évoque la leucémie d’un enfant pendant le confinement (“D’une aube à l’autre”, Stock, 5 janvier).

Parmi les étrangers, le Japonais Haruki Murakami publiera deux fois le 20 janvier (chez Belfond): des nouvelles (“Première personne du singulier”) et des souvenirs illustrés de son père (“Abandonner un chat”). L’Albanais Ismail Kadaré ressuscite Staline et l’écrivain Boris Pasternak (“Disputes au sommet”, Fayard, 5 janvier).

Quand le livre va bien, la tentation est grande pour les éditeurs d’en profiter. Donc de publier beaucoup.

“Par rapport à 2020, le retour en librairie a été extrêmement puissant. Et si on se met en chiffres par rapport à 2019, c’est-à-dire avant la pandémie, la croissance cette année [en 2021] est autour de 19%”, relevait en décembre sur franceinfo le président du Syndicat national de l’édition Vincent Montagne.

D’après le comptage du magazine Livres Hebdo, “la rentrée d’hiver 2022 sera peuplée de 545 romans”, le nombre le plus élevé depuis 2015. Parmi eux, 385 en français, “record depuis 2013″.Une tradition (ou une superstition) veut que les années d’élection présidentielle, publier au printemps revienne à prendre un risque. Il serait donc plus sûr de le faire en janvier ou février, avant que la politique ne monopolise l’actualité.Pour les libraires, qui reçoivent de grosses quantités de livres différents en quelques semaines, une certitude: seule une petite partie trouvera un lectorat nombreux. Certains s’en sortiront et une bonne partie sombrera vite dans l’oubli, malheureusement pour les auteurs.”Pas de répit pour les libraires après les fêtes (…) Plus de 500 nouveautés à chaque rentrée littéraire, c’est vrai que ça fait beaucoup de titres à écouler”, écrivait fin décembre sur Twitter une libraire en région parisienne, Anita Martinez.Un roman à la couverture blanche immaculée occupera une place de choix: “Anéantir”, de Michel Houellebecq (Flammarion), qui sort vendredi à 300.000 exemplaires. Il a bénéficié d’une couverture médiatique fournie.Houellebecq a pour concurrents de multiples lauréats, comme lui, du prix Goncourt dans les années 2010. Cela va d’Eric Vuillard (“Une sortie honorable”, Actes Sud, 5 janvier), qui dénonce le capitalisme colonial indochinois, à Leïla Slimani (“Regardez-nous danser”, Gallimard, 3 février, suite du “Pays des autres”), en passant par Pierre Lemaitre (“Le Grand Monde”, Calmann Lévy, 25 janvier) et Nicolas Mathieu (“Connemara”, Actes Sud, 2 février).Autres têtes d’affiche: Frédéric Beigbeder (“Un barrage contre l’Atlantique”, Grasset, 5 janvier), Philippe Besson (“Paris-Briançon”, Julliard, 6 janvier), David Foenkinos (“Numéro deux”, Gallimard, 6 janvier) ou Pascal Quignard (“L’Amour la mer”, idem).Parmi les auteurs de premiers romans, on note des parcours originaux. Maruska Le Moing (“Aimez-vous les uns les autres”, Gallimard, 13 janvier) a étudié en école de commerce avant de devenir chanteuse lyrique. Tom Charbit (“Les Sirènes d’Es Vedrá”, Seuil, 7 janvier) a enseigné la science politique puis s’est reconverti comme céramiste.Des romanciers dépeignent les travers du milieu: Eric Neuhoff dans, justement, le grinçant “Rentrée littéraire” (Albin Michel, 7 janvier), et Geneviève Brisac dans “Les Enchanteurs” (L’Olivier, 7 janvier).En cette “année Molière”, André Versaille imagine le journal de sa compagne Armande Béjard (“Armande ou le Chagrin de Molière”, Presses de la Cité, 6 janvier). Et en pleine résurgence du Covid-19, Laurence Tardieu évoque la leucémie d’un enfant pendant le confinement (“D’une aube à l’autre”, Stock, 5 janvier).Parmi les étrangers, le Japonais Haruki Murakami publiera deux fois le 20 janvier (chez Belfond): des nouvelles (“Première personne du singulier”) et des souvenirs illustrés de son père (“Abandonner un chat”). L’Albanais Ismail Kadaré ressuscite Staline et l’écrivain Boris Pasternak (“Disputes au sommet”, Fayard, 5 janvier).Quand le livre va bien, la tentation est grande pour les éditeurs d’en profiter. Donc de publier beaucoup.”Par rapport à 2020, le retour en librairie a été extrêmement puissant. Et si on se met en chiffres par rapport à 2019, c’est-à-dire avant la pandémie, la croissance cette année [en 2021] est autour de 19%”, relevait en décembre sur franceinfo le président du Syndicat national de l’édition Vincent Montagne.

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