Bourses: perdre 5 % était ce que vous pouviez espérer de mieux…

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Entre l’inflation, la hausse des taux et le conflit en Ukraine, les marchés boursiers ont connu un premier trimestre chahuté et volatil

Entre l’inflation, la hausse des taux et le conflit en Ukraine, les marchés boursiers ont connu un premier trimestre chahuté et volatil. Aux Etats-Unis, l’indice élargi S&P 500 a ainsi reculé de 4,9% au cours des trois premiers mois de l’année. En Europe, le Stoxx 600 n’a guère fait mieux puisqu’il affiche une perte trimestrielle de 6,7%. Et au niveau mo…

Entre l’inflation, la hausse des taux et le conflit en Ukraine, les marchés boursiers ont connu un premier trimestre chahuté et volatil. Aux Etats-Unis, l’indice élargi S&P 500 a ainsi reculé de 4,9% au cours des trois premiers mois de l’année. En Europe, le Stoxx 600 n’a guère fait mieux puisqu’il affiche une perte trimestrielle de 6,7%. Et au niveau mondial, le repli de l’indice MSCI World atteint 7,6% en dollars. En de telles circonstances, les investisseurs tablent habituellement sur leur portefeuille d’obligations pour amortir le choc. Mais cela n’a pas du tout été le cas cette fois puisque les différents segments obligataires (Etats, entreprises, haut rendement) affichent une perte comprise entre 5 et 8%. En cause, la remontée des taux qui a été accentuée par l’envolée des chiffres d’inflation et le premier relèvement de son taux directeur par la Réserve fédérale américaine. Au total, les marchés des actions et des obligations ont détruit plus de 3.000 milliards de dollars de valeur boursière au premier trimestre. Cette chute généralisée tend à démontrer la limitation de la diversification classique. D’autant plus que les perspectives restent mitigées, l’inflation contraignant les banques centrales à accélérer la normalisation de leur politique monétaire. Un environnement qui rebat les cartes de la gestion de portefeuille classique. Surtout quand on constate que, comme en début d’année, les actions semblent globalement mieux parées pour faire face à l’inflation et à la remontée des taux. Elles y sont à la fois moins exposées que les obligations et plus susceptibles d’en profiter au travers des hausses de prix notamment.

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