Bruxelles occupe la neuvième place dans la liste des capitales européennes où le coût de la construction est le plus élevé, ressort-il de l’International Construction Costs Index 2022, une étude réalisée par le bureau international de conseil et de conception Arcadis et publiée jeudi. A l’échelle mondiale, Bruxelles se classe 45e sur 100 villes d’un panel dominé par Londres et Genève.
Alors que les prix des matériaux de construction n’ont cessé d’augmenter tout au long de l’année dernière, les coûts de construction ont augmenté de 5,2% en Belgique, ce qui est conforme à la hausse dans les autres pays européens.
“Le marché belge de la construction a rebondi en 2021. Selon les données d’Eurostat, la production a augmenté de 7%”, relève Rik Menten, Director Buildings d’Arcadis Belgique. “Le secteur a toutefois payé le prix de la reprise. L’accès limité aux matériaux de construction comme l’acier et le bois a entraîné de nombreux retards. Bien que ces matériaux soient désormais plus facilement disponibles, les prix restent élevés”, pointe le directeur.
“Pour les projets existants, les entrepreneurs sont exposés à des coûts plus élevés que la valeur des ajustements d’inflation convenus contractuellement”, ajoute-t-il. “Les entreprises revoient donc quantité de contrats en cours et cherchent des moyens de répartir les risques dans de nouveaux accords, par exemple par le biais de collaborations.”
Producteurs et clients devront aussi tenir compte des incertitudes concernant le prix de l’énergie. “Depuis le début du conflit en Ukraine, les prix de gros du gaz et de l’électricité ont déjà doublé”, rappelle Arcadis.
Par ailleurs, l’obligation, depuis janvier 2021, de ne construire que des bâtiments quasi zéro énergie contribue également à la hausse des prix, tout comme les objectifs climatiques qui obligent les maîtres d’ouvrage à abandonner les combustibles fossiles au profit de processus de production écologiques souvent plus coûteux.
“Bien que les conditions de marché qui s’annoncent puissent sembler défavorables de prime abord, nous pensons que ces défis offrent plus que jamais à notre secteur l’occasion de favoriser l’innovation et la numérisation et de créer une mentalité consistant à faire plus avec moins”, estime encore Rik Menten. “Nous pouvons ainsi réduire notre impact sur l’environnement, les matières premières utilisées et donc aussi les coûts.”
Alors que les prix des matériaux de construction n’ont cessé d’augmenter tout au long de l’année dernière, les coûts de construction ont augmenté de 5,2% en Belgique, ce qui est conforme à la hausse dans les autres pays européens. “Le marché belge de la construction a rebondi en 2021. Selon les données d’Eurostat, la production a augmenté de 7%”, relève Rik Menten, Director Buildings d’Arcadis Belgique. “Le secteur a toutefois payé le prix de la reprise. L’accès limité aux matériaux de construction comme l’acier et le bois a entraîné de nombreux retards. Bien que ces matériaux soient désormais plus facilement disponibles, les prix restent élevés”, pointe le directeur. “Pour les projets existants, les entrepreneurs sont exposés à des coûts plus élevés que la valeur des ajustements d’inflation convenus contractuellement”, ajoute-t-il. “Les entreprises revoient donc quantité de contrats en cours et cherchent des moyens de répartir les risques dans de nouveaux accords, par exemple par le biais de collaborations.” Producteurs et clients devront aussi tenir compte des incertitudes concernant le prix de l’énergie. “Depuis le début du conflit en Ukraine, les prix de gros du gaz et de l’électricité ont déjà doublé”, rappelle Arcadis. Par ailleurs, l’obligation, depuis janvier 2021, de ne construire que des bâtiments quasi zéro énergie contribue également à la hausse des prix, tout comme les objectifs climatiques qui obligent les maîtres d’ouvrage à abandonner les combustibles fossiles au profit de processus de production écologiques souvent plus coûteux. “Bien que les conditions de marché qui s’annoncent puissent sembler défavorables de prime abord, nous pensons que ces défis offrent plus que jamais à notre secteur l’occasion de favoriser l’innovation et la numérisation et de créer une mentalité consistant à faire plus avec moins”, estime encore Rik Menten. “Nous pouvons ainsi réduire notre impact sur l’environnement, les matières premières utilisées et donc aussi les coûts.”