Une levée de fonds destinée à réunir 1,8 million d’euros pour créer une ferme partagée à Profondeville est lancée depuis samedi, indiquent les six producteurs à la base de l’initiative. L’opération est mise en place via la coopérative Terre-en-Vue.
Les initiateurs du projet, ingénieurs en agronomie et en gestion, souhaitent favoriser l’accès aux terres dans un contexte de hausse des prix. La ferme, dont le terrain s’étend sur 34 hectares, doit permettre d’approvisionner 300 ménages de la région en circuit court d’ici 2026.
La production envisagée inclut notamment des fruits et légumes, du pain, du fromage, des oeufs, des champignons ou encore des gelées et sirops.
Les visites pour présenter le projet ont commencé samedi et continueront jusqu’à fin mai.
D’un point de vue structurel, c’est la coopérative Terre-en-Vue qui chapeaute la possible acquisition. Celle-ci existe depuis dix ans et soutient déjà 28 fermes en Wallonie et à Bruxelles.
Si la ferme est achetée, un contrat à long terme sera signé entre Terre-en-Vue et la coopérative d’exploitation “Ferme des Arondes” qui rassemblera chaque producteur de la ferme.
En outre, ceux-ci doivent aussi disposer de leur propre entité d’exploitation. Cette structure juridique doit permettre “de séparer les risques, de maintenir l’objectif nourricier de la ferme et d’offrir une solution d’accès aux terres à long terme pour les producteurs”. Si chaque producteur pourra évoluer en autonomie, la gestion des lieux sera en partie mutualisée et des synergies dégagées: investissements, collectifs, ventes en commun, comptabilité et administration, communication… “Le défi est important mais c’est une solution innovante face à l’impossibilité d’avoir accès à des terres agricoles en tant que personnes non issues du milieu agricole“, conclut Floriane Heyden, membre du collectif.
Les initiateurs du projet, ingénieurs en agronomie et en gestion, souhaitent favoriser l’accès aux terres dans un contexte de hausse des prix. La ferme, dont le terrain s’étend sur 34 hectares, doit permettre d’approvisionner 300 ménages de la région en circuit court d’ici 2026. La production envisagée inclut notamment des fruits et légumes, du pain, du fromage, des oeufs, des champignons ou encore des gelées et sirops. Les visites pour présenter le projet ont commencé samedi et continueront jusqu’à fin mai. D’un point de vue structurel, c’est la coopérative Terre-en-Vue qui chapeaute la possible acquisition. Celle-ci existe depuis dix ans et soutient déjà 28 fermes en Wallonie et à Bruxelles. Si la ferme est achetée, un contrat à long terme sera signé entre Terre-en-Vue et la coopérative d’exploitation “Ferme des Arondes” qui rassemblera chaque producteur de la ferme. En outre, ceux-ci doivent aussi disposer de leur propre entité d’exploitation. Cette structure juridique doit permettre “de séparer les risques, de maintenir l’objectif nourricier de la ferme et d’offrir une solution d’accès aux terres à long terme pour les producteurs”. Si chaque producteur pourra évoluer en autonomie, la gestion des lieux sera en partie mutualisée et des synergies dégagées: investissements, collectifs, ventes en commun, comptabilité et administration, communication… “Le défi est important mais c’est une solution innovante face à l’impossibilité d’avoir accès à des terres agricoles en tant que personnes non issues du milieu agricole”, conclut Floriane Heyden, membre du collectif.