Début des travaux de démantèlement du site ArcelorMittal de Chertal

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Le démantèlement du site ArcelorMittal de Chertal (Oupeye, province de Liège) a débuté mercredi matin avec la phase de déconstruction. Le ministre wallon de l’Économie et de l’Aménagement du territoire, Willy Borsus, était notamment présent pour donner le premier coup de cisaille.

Le site ArcelorMittal de Chertal a reçu ses premiers coups de cisailles de la part des autorités publiques mercredi vers 10h30 à Oupeye. Le ministre Borsus est venu lancer le début du chantier. “C’est un moment très fort et symbolique. On sait que la Wallonie s’est fixée des ambitions très élevées en termes de reconversion de ses sites industriels désaffectés. Le fait d’entamer le démantèlement ce mercredi est vraiment la visibilité que nous avançons,” a expliqué le ministre wallon à l’agence Belga. Plusieurs étapes sont prévues pour la déconstruction du site.

“La première concerne la mise en sécurité, donc le curage, le désamiantage et l’élimination des produits dangereux. Une fois que cela est terminé, on s’occupe du démontage du second oeuvre, c’est-à-dire les murs de séparation et les cloisons. Quand c’est fait, on s’attaque à la déconstruction à proprement parlée. On commence par enlever tous les bardages, puis les charpentes par cisailles avec des grues long-bras. Enfin, on s’occupe des structures du bâtiment et on avance travée par travée dans le sens du bâtiment” a détaillé Alessandro Macieri, chef de projet.

site ArcelorMittal de Chertal, Belga Images
site ArcelorMittal de Chertal © Belga Images

Environ 65.000 tonnes d’acier seront collectés, refondus et revalorisés par la suite.

L’avenir du site Chertal est déjà évoqué, mais il faudra encore attendre plusieurs années avant de connaitre les entreprises qui s’y implanteront. “Les négociations doivent encore être menées et finalisées avec ArcelorMittal Belgium, d’une part. Les études et les échanges d’informations concernant la pollution des sols et les opérations de démolition, d’autre part. La perspective est d’accueillir de la nouvelle industrie. L’industrie du futur, de la transition, de l’hydrogène, du recyclage et de l’économie circulaire. Ce sera un mélange d’activités qui vont permettre de densifier les perspectives en termes d’emploi. C’est vraiment le fil conducteur de ce dossier de reconversion,” a précisé Willy Borsus.

La fin du démantèlement est prévue en 2026, avant une deuxième phase qui concernera l’assainissement des sols. La dernière phase sera la reconstruction du site avec un nouveau projet encore à déterminer. Une reconstruction qui ne devrait pas débuter avant une dizaine d’années au minimum.

Le site de Chertal était occupé par la sidérurgie depuis 1963. Il comporte une aciérie LD-AC, un laminoir slabbing, un train à larges bandes (TLB) et une ligne de cisaillage exploités d’abord par Espérance-Longdoz et ensuite par Cockerill. Le site appartient aujourd’hui à ArcelorMittal qui a décidé de le mettre à l’arrêt définitivement en 2011, pour l’aciérie, et 2013, pour le TLB.

Le site ArcelorMittal de Chertal a reçu ses premiers coups de cisailles de la part des autorités publiques mercredi vers 10h30 à Oupeye. Le ministre Borsus est venu lancer le début du chantier. “C’est un moment très fort et symbolique. On sait que la Wallonie s’est fixée des ambitions très élevées en termes de reconversion de ses sites industriels désaffectés. Le fait d’entamer le démantèlement ce mercredi est vraiment la visibilité que nous avançons,” a expliqué le ministre wallon à l’agence Belga. Plusieurs étapes sont prévues pour la déconstruction du site. “La première concerne la mise en sécurité, donc le curage, le désamiantage et l’élimination des produits dangereux. Une fois que cela est terminé, on s’occupe du démontage du second oeuvre, c’est-à-dire les murs de séparation et les cloisons. Quand c’est fait, on s’attaque à la déconstruction à proprement parlée. On commence par enlever tous les bardages, puis les charpentes par cisailles avec des grues long-bras. Enfin, on s’occupe des structures du bâtiment et on avance travée par travée dans le sens du bâtiment” a détaillé Alessandro Macieri, chef de projet. Environ 65.000 tonnes d’acier seront collectés, refondus et revalorisés par la suite.L’avenir du site Chertal est déjà évoqué, mais il faudra encore attendre plusieurs années avant de connaitre les entreprises qui s’y implanteront. “Les négociations doivent encore être menées et finalisées avec ArcelorMittal Belgium, d’une part. Les études et les échanges d’informations concernant la pollution des sols et les opérations de démolition, d’autre part. La perspective est d’accueillir de la nouvelle industrie. L’industrie du futur, de la transition, de l’hydrogène, du recyclage et de l’économie circulaire. Ce sera un mélange d’activités qui vont permettre de densifier les perspectives en termes d’emploi. C’est vraiment le fil conducteur de ce dossier de reconversion,” a précisé Willy Borsus.La fin du démantèlement est prévue en 2026, avant une deuxième phase qui concernera l’assainissement des sols. La dernière phase sera la reconstruction du site avec un nouveau projet encore à déterminer. Une reconstruction qui ne devrait pas débuter avant une dizaine d’années au minimum. Le site de Chertal était occupé par la sidérurgie depuis 1963. Il comporte une aciérie LD-AC, un laminoir slabbing, un train à larges bandes (TLB) et une ligne de cisaillage exploités d’abord par Espérance-Longdoz et ensuite par Cockerill. Le site appartient aujourd’hui à ArcelorMittal qui a décidé de le mettre à l’arrêt définitivement en 2011, pour l’aciérie, et 2013, pour le TLB.

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