La Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG) s’oppose à la sortie du nucléaire, rapporte De Morgen lundi soir citant une note adressée à la ministre fédérale de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen). Le contenu du rapport a aussi été confirmé à De Standaard.
L’invasion russe en Ukraine doit pousser à un “changement de paradigme”, selon la CREG. La note met en garde que la Russie, en tant que fournisseur principal du gaz dans l’UE, détient “un pouvoir commercial inquiétant” sur les prix du gaz et de l’électricité, qui peut mener à “une perturbation de la valeur de l’argent (via l’inflation) et de l’économie dans son ensemble”, cite De Morgen. Le rapport pointe en outre que se référer à la statistique de 6% de dépendance de la Belgique au gaz russe ignore l’organisation du marché. La dépendance de la Belgique au gaz russe est davantage de l’ordre de 40%, comme le reste de l’Europe, assure le rapport cité dans le quotidien flamand.
Pour réduire cette dépendance, la commission plaide pour “des stratégies qui évitent tant que possible la demande en gaz naturel et garantissent l’approvisionnement”. Mais cela prend du temps, “encore plusieurs décennies” si les décideurs optent pour la voie de sources énergétiques non gazeuses et de l’efficacité énergétique, selon le journal. En affirmant que “la Belgique ne peut pas augmenter sa dépendance au gaz naturel pour la production d’électricité”, la CREG estime qu’il est préférable de ne pas construire de nouvelles centrales au gaz, poursuit De Morgen.
L’invasion russe en Ukraine doit pousser à un “changement de paradigme”, selon la CREG. La note met en garde que la Russie, en tant que fournisseur principal du gaz dans l’UE, détient “un pouvoir commercial inquiétant” sur les prix du gaz et de l’électricité, qui peut mener à “une perturbation de la valeur de l’argent (via l’inflation) et de l’économie dans son ensemble”, cite De Morgen. Le rapport pointe en outre que se référer à la statistique de 6% de dépendance de la Belgique au gaz russe ignore l’organisation du marché. La dépendance de la Belgique au gaz russe est davantage de l’ordre de 40%, comme le reste de l’Europe, assure le rapport cité dans le quotidien flamand. Pour réduire cette dépendance, la commission plaide pour “des stratégies qui évitent tant que possible la demande en gaz naturel et garantissent l’approvisionnement”. Mais cela prend du temps, “encore plusieurs décennies” si les décideurs optent pour la voie de sources énergétiques non gazeuses et de l’efficacité énergétique, selon le journal. En affirmant que “la Belgique ne peut pas augmenter sa dépendance au gaz naturel pour la production d’électricité”, la CREG estime qu’il est préférable de ne pas construire de nouvelles centrales au gaz, poursuit De Morgen.