L’inflation a continué de grimper en Turquie en février, atteignant 54,4% sur un an, un record depuis janvier 2002, selon les statistiques officielles publiées jeudi.
En janvier, la hausse des prix à la consommation avait atteint 48,7% en glissement annuel.
A moins de 16 mois de la prochaine élection présidentielle, prévue en juin 2023, le président Recep Tayyip Erdogan a promis de s’attaquer à l’envolée des prix, alimentée par l’effondrement de la livre turque par rapport au dollar et à l’euro.
La monnaie nationale a perdu près de 44% de sa valeur face au billet vert en 2021: elle s’échangeait jeudi matin à 14,11 livres pour un dollar et à 15,7 livres pour un euro, en baisse d’un demi-point environ.
La Chambre de commerce d’Istanbul a de son côté annoncé mardi une hausse des prix de détail de 55,32% pour la mégapole en février, du jamais vu en vingt ans.
L’invasion russe de l’Ukraine risque de stimuler encore l’inflation, en faisant grimper le coût des importations d’énergie et de céréales notamment, dont dépend étroitement la Turquie, principalement en provenance de Russie.
Certains économistes turcs et étrangers accusent régulièrement l’Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer de plus de la moitié l’ampleur des hausses de prix.
Au risque de donner corps à cette défiance, le président Recep Tayyip Erdogan avait limogé fin janvier le directeur du Tuïk, un cinquième remplacement depuis 2019.
“Notre problème le plus important à l’heure actuelle est la forte inflation”, avait estimé en début d’année le chef de l’Etat, promettant de la faire “reculer mois après mois”.
“Avec l’aide de Dieu, nous sommes entrés dans une période où chaque mois sera meilleur que le précédent”, espérait-il, en décrétant une baisse de la TVA de 8 à 1% sur les produits alimentaires de base afin de soulager les porte-monnaies.
En janvier, la hausse des prix à la consommation avait atteint 48,7% en glissement annuel. A moins de 16 mois de la prochaine élection présidentielle, prévue en juin 2023, le président Recep Tayyip Erdogan a promis de s’attaquer à l’envolée des prix, alimentée par l’effondrement de la livre turque par rapport au dollar et à l’euro. La monnaie nationale a perdu près de 44% de sa valeur face au billet vert en 2021: elle s’échangeait jeudi matin à 14,11 livres pour un dollar et à 15,7 livres pour un euro, en baisse d’un demi-point environ. La Chambre de commerce d’Istanbul a de son côté annoncé mardi une hausse des prix de détail de 55,32% pour la mégapole en février, du jamais vu en vingt ans. L’invasion russe de l’Ukraine risque de stimuler encore l’inflation, en faisant grimper le coût des importations d’énergie et de céréales notamment, dont dépend étroitement la Turquie, principalement en provenance de Russie. Certains économistes turcs et étrangers accusent régulièrement l’Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer de plus de la moitié l’ampleur des hausses de prix. Au risque de donner corps à cette défiance, le président Recep Tayyip Erdogan avait limogé fin janvier le directeur du Tuïk, un cinquième remplacement depuis 2019. “Notre problème le plus important à l’heure actuelle est la forte inflation”, avait estimé en début d’année le chef de l’Etat, promettant de la faire “reculer mois après mois”. “Avec l’aide de Dieu, nous sommes entrés dans une période où chaque mois sera meilleur que le précédent”, espérait-il, en décrétant une baisse de la TVA de 8 à 1% sur les produits alimentaires de base afin de soulager les porte-monnaies.