Les plans climatiques de la Commission européenne pour l’aviation se heurtent une fois de plus à l’opposition du secteur. Une alliance de compagnies aériennes – dont Brussels Airlines – et d’aéroports a demandé lundi que des modifications soient apportées au plan “Fit for 55” que la Commission européenne a proposé l’année dernière. Selon eux, les mesures affecteront leur position concurrentielle face à leurs rivaux non européens.
Le groupement “Aviation Alliance” rassemble une vingtaine de membres. Il s’agit notamment du groupe aéronautique allemand Lufthansa et de ses filiales telles que Brussels Airlines, du groupe franco-néerlandais Air France-KLM, de l’aéroport Schiphol d’Amsterdam et de celui de Francfort.
La Commission européenne a proposé son plan “Fit for 55” en juillet de l’année dernière. Pour le secteur de l’aviation, qui représente 3% de toutes les émissions de CO2, il prévoit des règles d’émission plus strictes, le mélange de biocarburants et une taxe sur le kérosène.
Selon les membres de l’alliance, les plans actuels les désavantagent par rapport à leurs concurrents non-européens. Ils font valoir que les propositions s’appliquent à tous les vols au départ et à destination des aéroports européens, y compris les vols long-courriers. Mais, en cas de vol long-courrier avec une escale en dehors de l’Union européenne, les mesures ne s’appliquent qu’à la partie européenne de ce vol. “Le résultat est un encouragement pour les routes avec des escales dans des hubs non européens”, estiment les plaignants.
Et cela ne ferait qu’augmenter les émissions de CO2.
Pour éliminer cette inégalité, Aviation Allliance propose, par exemple, d’introduire une taxe pour tous les voyageurs, en fonction de leur destination finale. Le produit d’une telle taxe pourrait immédiatement être utilisé pour soutenir l’utilisation de carburants durables, qui sont encore beaucoup plus chers que le kérosène ordinaire. Les membres plaident également pour un accord mondial sur le mélange de biocarburants
Le groupement “Aviation Alliance” rassemble une vingtaine de membres. Il s’agit notamment du groupe aéronautique allemand Lufthansa et de ses filiales telles que Brussels Airlines, du groupe franco-néerlandais Air France-KLM, de l’aéroport Schiphol d’Amsterdam et de celui de Francfort. La Commission européenne a proposé son plan “Fit for 55” en juillet de l’année dernière. Pour le secteur de l’aviation, qui représente 3% de toutes les émissions de CO2, il prévoit des règles d’émission plus strictes, le mélange de biocarburants et une taxe sur le kérosène. Selon les membres de l’alliance, les plans actuels les désavantagent par rapport à leurs concurrents non-européens. Ils font valoir que les propositions s’appliquent à tous les vols au départ et à destination des aéroports européens, y compris les vols long-courriers. Mais, en cas de vol long-courrier avec une escale en dehors de l’Union européenne, les mesures ne s’appliquent qu’à la partie européenne de ce vol. “Le résultat est un encouragement pour les routes avec des escales dans des hubs non européens”, estiment les plaignants. Et cela ne ferait qu’augmenter les émissions de CO2. Pour éliminer cette inégalité, Aviation Allliance propose, par exemple, d’introduire une taxe pour tous les voyageurs, en fonction de leur destination finale. Le produit d’une telle taxe pourrait immédiatement être utilisé pour soutenir l’utilisation de carburants durables, qui sont encore beaucoup plus chers que le kérosène ordinaire. Les membres plaident également pour un accord mondial sur le mélange de biocarburants