Après plusieurs propositions jugées “inacceptables” dont la dernière est parvenue jeudi 20 janvier en milieu d’après-midi, le secteur culturel rejette à l’unanimité le baromètre coronavirus. L’outil sera le point principal à l’ordre du jour du Codeco qui aura lieu vendredi entre le gouvernement fédéral et les ministres-présidents des entités fédérées.
Le baromètre doit permettre une certaine prévisibilité dans la politique de lutte contre le coronavirus tout en évitant, estiment plusieurs sources, de couler les mesures dans un moule trop rigide. Par un code de couleurs et des valeurs seuil, il sera plus facile de déterminer quelles restrictions seront d’application ou, à l’inverse, quels assouplissements.
“Surévaluation du risque sanitaire, outil trop complexe, mesures contraignantes et surabondantes au regard du type d’activité et de public, incohérentes et discriminatoires au sein même du secteur mais surtout par rapport aux activités pourtant avérées plus risquées qui échappent, elles, au baromètre, marge d’interprétation trop grande n’écartant pas le risque de marchandage politique… Autant de raisons qui contraignent le secteur culturel à rejeter unanimement ce baromètre”, estiment les organisations du secteur.
“A l’heure actuelle, son application n’offrirait aucune assurance de reprise pérenne et de prévisibilité des activités du secteur culturel. Au contraire, il confirme la position adoptée par le politique qui continue à considérer la culture comme une variable d’ajustement, un secteur non essentiel sans égard aux conséquences sur l’emploi, la motivation de ses acteurs et la population”, ont-elles ajouté dans un communiqué.
Le secteur culturel a réitéré sa demande de reprise immédiate des activités culturelles au Codeco ainsi que “l’instauration de mesures compensatoires adéquates et suffisantes si des restrictions acceptables devaient être imposées”.
“Au regard des constats scientifiques, le secteur culturel ne peut pas être considéré comme un accélérateur de l’épidémie”, ont souligné les acteurs du secteur culturel.
L’objectif de l’instauration du baromètre est pourtant d’éviter ce qui s’est produit le soir du comité de concertation du 22 décembre dernier, selon les autorités. Le secteur culturel avait alors fait part de sa colère après l’annonce de sa fermeture, annulée quelques jours plus tard à la suite d’un recours au Conseil d’État. Il s’agira donc de “ne pas garder des règles en vigueur un jour de trop”, a détaillé le Premier ministre Alexander De Croo jeudi à la Chambre. “Et d’offrir davantage de transparence et de prévisibilité en cas de resserrement des règles.”
Le nouveau comité de concertation consacré à la pandémie de Covid-19 se tiendra vendredi au palais d’Egmont à Bruxelles, à 13h00.
Le baromètre doit permettre une certaine prévisibilité dans la politique de lutte contre le coronavirus tout en évitant, estiment plusieurs sources, de couler les mesures dans un moule trop rigide. Par un code de couleurs et des valeurs seuil, il sera plus facile de déterminer quelles restrictions seront d’application ou, à l’inverse, quels assouplissements. “Surévaluation du risque sanitaire, outil trop complexe, mesures contraignantes et surabondantes au regard du type d’activité et de public, incohérentes et discriminatoires au sein même du secteur mais surtout par rapport aux activités pourtant avérées plus risquées qui échappent, elles, au baromètre, marge d’interprétation trop grande n’écartant pas le risque de marchandage politique… Autant de raisons qui contraignent le secteur culturel à rejeter unanimement ce baromètre”, estiment les organisations du secteur. “A l’heure actuelle, son application n’offrirait aucune assurance de reprise pérenne et de prévisibilité des activités du secteur culturel. Au contraire, il confirme la position adoptée par le politique qui continue à considérer la culture comme une variable d’ajustement, un secteur non essentiel sans égard aux conséquences sur l’emploi, la motivation de ses acteurs et la population”, ont-elles ajouté dans un communiqué.Le secteur culturel a réitéré sa demande de reprise immédiate des activités culturelles au Codeco ainsi que “l’instauration de mesures compensatoires adéquates et suffisantes si des restrictions acceptables devaient être imposées”. “Au regard des constats scientifiques, le secteur culturel ne peut pas être considéré comme un accélérateur de l’épidémie”, ont souligné les acteurs du secteur culturel. L’objectif de l’instauration du baromètre est pourtant d’éviter ce qui s’est produit le soir du comité de concertation du 22 décembre dernier, selon les autorités. Le secteur culturel avait alors fait part de sa colère après l’annonce de sa fermeture, annulée quelques jours plus tard à la suite d’un recours au Conseil d’État. Il s’agira donc de “ne pas garder des règles en vigueur un jour de trop”, a détaillé le Premier ministre Alexander De Croo jeudi à la Chambre. “Et d’offrir davantage de transparence et de prévisibilité en cas de resserrement des règles.” Le nouveau comité de concertation consacré à la pandémie de Covid-19 se tiendra vendredi au palais d’Egmont à Bruxelles, à 13h00.