Dans l’émission Trends Talk, l’administrateur délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) appelle à des réformes de fond comme on en fait tous les dix ans.
La Belgique pourrait-elle revenir le malade de l’Europe? “C’est vraiment une inquiétude et une préoccupation, souligne Pïeter Timmermans, dans l’émission Trends Talk, qui sera diffusée en boucle ce week-end sur Canal Z. Il y a six mois, il y avait des prévisions économiques qui tablaient sur 5 ou 6% de croissance économique. Déjà, à l’époque, la FEB et son service d’études avait mis en garde: attention à la quatrième et cinquième vague du coronavirus. On y est. Attention au prix des matières premières : on y est. On ne trouve pas assez de main-d’oeuvre: on le constate. Il y aura encore une croissance économique en 2022, mais plus faible que prévu.”
La Belgique serait-elle plus touchée que d’autres? “Oui, la Belgique est particulièrement sensible à plusieurs choses. Un, le prix de l’énergie : il ne cesse de monter, cela a un impact sur le pouvoir d’achat des gens, mais aussi sur la compétitivité des entreprises. Deux, il y a l’indexation des salaires: des entreprises ont été fermées pendant des mois et des mois à cause du coronavirus, elles devront faire plusieurs indexations. Cela n’existe pas dans d’autres pays d’Europe: leur compétitivité est en danger. Et au même moment, le marché du travail pose problème: il y a un problème d’adéquation entre l’offre et la demande.”
“On a besoin de réformes!”
“Notre message aujourd’hui, c’est qu’il ne faut pas paniquer, mais il faut préparer l’avenir, iniste Pieter Timmermans. On a besoin de réformes! On dit souvent que gouverner, c’est prévoir: c’est prévenir plutôt que guérir. C’est notre appel aujourd’hui: sur le marché du travail, sur les prix de l’énergie, sur la compétitivité des entreprises, il faut être très très attentif. Si on ne fait rien, nous serons à nouveau l’homme malade de l’Europe ou le pays le plus exposé à des dangers ou à de chocs économiques. C’est ça qu’il faut éviter. Dans notre pays, et c’est cela qui m’inquiète le plus, on a l’habitude de raisonner en trois étapes: d’abord, nier le problème, ensuite minimiser le problème et troisièmement, constater qu’il y a un problème et agir vite. Pour une fois, faisons l’inverse.”
Le patron des patrons dit ne pas vouloir un saut d’index aujourd’hui. Mais à force de minimiser le problème, ce sera la seule solution, insiste-t-il: notre passé social le démontre. Il n’exclut pas la nécessité d’un grand plan de réformes de type Plan Global d’ici 2024 – 2025. De grandes mesures structurelles comme on en prend tous les dix ans.
La Belgique pourrait-elle revenir le malade de l’Europe? “C’est vraiment une inquiétude et une préoccupation, souligne Pïeter Timmermans, dans l’émission Trends Talk, qui sera diffusée en boucle ce week-end sur Canal Z. Il y a six mois, il y avait des prévisions économiques qui tablaient sur 5 ou 6% de croissance économique. Déjà, à l’époque, la FEB et son service d’études avait mis en garde: attention à la quatrième et cinquième vague du coronavirus. On y est. Attention au prix des matières premières : on y est. On ne trouve pas assez de main-d’oeuvre: on le constate. Il y aura encore une croissance économique en 2022, mais plus faible que prévu.”La Belgique serait-elle plus touchée que d’autres? “Oui, la Belgique est particulièrement sensible à plusieurs choses. Un, le prix de l’énergie : il ne cesse de monter, cela a un impact sur le pouvoir d’achat des gens, mais aussi sur la compétitivité des entreprises. Deux, il y a l’indexation des salaires: des entreprises ont été fermées pendant des mois et des mois à cause du coronavirus, elles devront faire plusieurs indexations. Cela n’existe pas dans d’autres pays d’Europe: leur compétitivité est en danger. Et au même moment, le marché du travail pose problème: il y a un problème d’adéquation entre l’offre et la demande.””Notre message aujourd’hui, c’est qu’il ne faut pas paniquer, mais il faut préparer l’avenir, iniste Pieter Timmermans. On a besoin de réformes! On dit souvent que gouverner, c’est prévoir: c’est prévenir plutôt que guérir. C’est notre appel aujourd’hui: sur le marché du travail, sur les prix de l’énergie, sur la compétitivité des entreprises, il faut être très très attentif. Si on ne fait rien, nous serons à nouveau l’homme malade de l’Europe ou le pays le plus exposé à des dangers ou à de chocs économiques. C’est ça qu’il faut éviter. Dans notre pays, et c’est cela qui m’inquiète le plus, on a l’habitude de raisonner en trois étapes: d’abord, nier le problème, ensuite minimiser le problème et troisièmement, constater qu’il y a un problème et agir vite. Pour une fois, faisons l’inverse.”Le patron des patrons dit ne pas vouloir un saut d’index aujourd’hui. Mais à force de minimiser le problème, ce sera la seule solution, insiste-t-il: notre passé social le démontre. Il n’exclut pas la nécessité d’un grand plan de réformes de type Plan Global d’ici 2024 – 2025. De grandes mesures structurelles comme on en prend tous les dix ans.