La production d’énergies renouvelables a battu des records en Belgique en 2021 alors que le nucléaire représentait encore la moitié du mix énergétique, ce qui a poussé la production issue du gaz à la baisse et les exportations à la hausse, ressort-il des chiffres annuels publiés par Elia, le gestionnaire du réseau haute tension.
La production éolienne et solaire a atteint 15,2 TWh en 2021, en légère hausse de 2% (15 TWh en 2020), grâce à une augmentation des capacités installées onshore (+11%) et solaires (+17%). La production éolienne offshore, en revanche, est restée stable car les capacités n’ont pas évolué.
Selon Elia, le 21 mai 2021, la somme de la production solaire et éolienne en Belgique a atteint un nouveau record absolu avec une production de 6.420 MW. “Il est toujours assez rare de voir la moitié de la consommation belge couverte par ces sources d’énergies, même si c’est un phénomène qui augmente au fil des ans. En 2021, nous n’avons connu cette situation que durant 2% du temps“, commente le gestionnaire de l’infrastructure haute tension.
Le solaire et l’éolien ont pesé à hauteur d’environ 16,7% dans le mix de production électrique de la Belgique en 2021.
Le nucléaire, dont la disponibilité a été importante l’an dernier, a représenté en 2021 52,4% du mix électrique. “L’utilisation du nucléaire dans le mix électrique est en augmentation de 47% par rapport à l’année 2020. Cela a eu comme conséquence de pousser les unités de gaz à la baisse et les exportations à la hausse”, constate Elia. Si la forte disponibilité du parc nucléaire a tendance à faire baisser la production des centrales à gaz, les prix élevés du gaz ont probablement accentué cet effet en 2021. L’an dernier, le gaz représentait près de 25% du mix électrique.
Record d’exportation annuel pour la Belgique en 2021
Le gestionnaire du réseau haute tension note encore que notre pays, qui est passé ces dernières années du statut d’importateur net à celui d’exportateur net, a battu un record d’exportation annuel en 2021, avec 21,7 TWh exportés, soit une augmentation de 59% par rapport à 2020.
De plus, la somme des TWh échangés (36,7 TWh toutes directions confondues en 2021) est en augmentation continue depuis cinq années. Cela s’explique par la mise en service des nouvelles interconnexions NEMOLINK (avec le Royaume-Uni, 2018) et ALEGrO (avec l’Allemagne, 2020). Mais la pénétration des productions intermittentes en Europe augmente aussi les besoins d’échanges entre pays. Elia s’attend d’ailleurs à ce que cette tendance à l’augmentation des flux soit encore plus importante à l’avenir.
Elia souligne que la consommation (84,2 TWh) a retrouvé des niveaux normaux en 2021, “même si elle est légèrement plus faible que la référence”. La consommation électrique totale ne dépend pas toutefois que de l’activité économique mais aussi d’autres facteurs comme les conditions météorologiques.
Enfin, alors que l’année 2020 avait été marquée par un record de prix faible (31,9 euros/MWh en moyenne annuelle pour le marché day-ahead), dans le contexte du début de la pandémie et du premier confinement, la situation s’est inversée en 2021, avec des prix de l’électricité exceptionnellement élevés (98,2 euros/MWh), poussés à la hausse par les prix élevés du gaz.
La production éolienne et solaire a atteint 15,2 TWh en 2021, en légère hausse de 2% (15 TWh en 2020), grâce à une augmentation des capacités installées onshore (+11%) et solaires (+17%). La production éolienne offshore, en revanche, est restée stable car les capacités n’ont pas évolué. Selon Elia, le 21 mai 2021, la somme de la production solaire et éolienne en Belgique a atteint un nouveau record absolu avec une production de 6.420 MW. “Il est toujours assez rare de voir la moitié de la consommation belge couverte par ces sources d’énergies, même si c’est un phénomène qui augmente au fil des ans. En 2021, nous n’avons connu cette situation que durant 2% du temps”, commente le gestionnaire de l’infrastructure haute tension.Le solaire et l’éolien ont pesé à hauteur d’environ 16,7% dans le mix de production électrique de la Belgique en 2021.Le nucléaire, dont la disponibilité a été importante l’an dernier, a représenté en 2021 52,4% du mix électrique. “L’utilisation du nucléaire dans le mix électrique est en augmentation de 47% par rapport à l’année 2020. Cela a eu comme conséquence de pousser les unités de gaz à la baisse et les exportations à la hausse”, constate Elia. Si la forte disponibilité du parc nucléaire a tendance à faire baisser la production des centrales à gaz, les prix élevés du gaz ont probablement accentué cet effet en 2021. L’an dernier, le gaz représentait près de 25% du mix électrique.Record d’exportation annuel pour la Belgique en 2021 Le gestionnaire du réseau haute tension note encore que notre pays, qui est passé ces dernières années du statut d’importateur net à celui d’exportateur net, a battu un record d’exportation annuel en 2021, avec 21,7 TWh exportés, soit une augmentation de 59% par rapport à 2020. De plus, la somme des TWh échangés (36,7 TWh toutes directions confondues en 2021) est en augmentation continue depuis cinq années. Cela s’explique par la mise en service des nouvelles interconnexions NEMOLINK (avec le Royaume-Uni, 2018) et ALEGrO (avec l’Allemagne, 2020). Mais la pénétration des productions intermittentes en Europe augmente aussi les besoins d’échanges entre pays. Elia s’attend d’ailleurs à ce que cette tendance à l’augmentation des flux soit encore plus importante à l’avenir. Elia souligne que la consommation (84,2 TWh) a retrouvé des niveaux normaux en 2021, “même si elle est légèrement plus faible que la référence”. La consommation électrique totale ne dépend pas toutefois que de l’activité économique mais aussi d’autres facteurs comme les conditions météorologiques. Enfin, alors que l’année 2020 avait été marquée par un record de prix faible (31,9 euros/MWh en moyenne annuelle pour le marché day-ahead), dans le contexte du début de la pandémie et du premier confinement, la situation s’est inversée en 2021, avec des prix de l’électricité exceptionnellement élevés (98,2 euros/MWh), poussés à la hausse par les prix élevés du gaz.