Le président français Emmanuel Macron a appelé mardi, au cours d’un entretien téléphonique, le président chinois Xi Jinping à “poursuivre le rééquilibrage” de la relation entre l’Union européenne et la Chine, notamment dans “l’accès au marché”, a indiqué l’Elysée.
A l’approche du sommet du G20 à Rome et de la Cop-26 à Glasgow, où Xi Jinping ne sera pas présent, les deux dirigeants ont échangé sur les grands dossiers internationaux – Covid-19, climat, commerce, Afghanistan, nucléaire iranien – dans un contexte de tensions croissantes entre Pékin et Washington.
Alors que la France présidera le Conseil de l’UE au premier semestre 2022, Emmanuel Macron a appelé son homologue “à poursuivre le rééquilibrage de la relation euro-chinoise dans le sens d’une plus grande réciprocité, en particulier en matière d’accès au marché”, selon l’Elysée.
Il a également appelé la Chine “à adopter une approche constructive en levant les mesures coercitives prises contre des Etats membres de l’UE et des représentants des institutions et du Parlement européens” en riposte aux sanctions prises en mars par les 27 pour la persécution des musulmans Ouïghours dans la région du Xinjiang.
Sur ce sujet, le président français a enjoint à Pékin de tenir “les engagements pris sur la ratification des conventions de l’Organisation Internationale du Travail et la lutte contre le travail forcé”.
Sur le dossier du changement climatique, Emmanuel Macron a “encouragé la Chine à publier sa contribution déterminée au niveau national et à donner un signal décisif en réhaussant son niveau d’ambition et en avançant concrètement sur la sortie du charbon”.
Pékin veut limiter à moins de 20% d’ici 2060 l’usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d’objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche.
Sur le plan des relations bilatérales, le chef de l’Etat français “a insisté sur la qualité des échanges dans le secteur agro-alimentaire, et les attentes de la France quant au zonage porcin, la délivrance de nouveaux agréments et, plus généralement, l’ouverture du marché chinois”, selon la présidence.
A l’approche du sommet du G20 à Rome et de la Cop-26 à Glasgow, où Xi Jinping ne sera pas présent, les deux dirigeants ont échangé sur les grands dossiers internationaux – Covid-19, climat, commerce, Afghanistan, nucléaire iranien – dans un contexte de tensions croissantes entre Pékin et Washington. Alors que la France présidera le Conseil de l’UE au premier semestre 2022, Emmanuel Macron a appelé son homologue “à poursuivre le rééquilibrage de la relation euro-chinoise dans le sens d’une plus grande réciprocité, en particulier en matière d’accès au marché”, selon l’Elysée. Il a également appelé la Chine “à adopter une approche constructive en levant les mesures coercitives prises contre des Etats membres de l’UE et des représentants des institutions et du Parlement européens” en riposte aux sanctions prises en mars par les 27 pour la persécution des musulmans Ouïghours dans la région du Xinjiang. Sur ce sujet, le président français a enjoint à Pékin de tenir “les engagements pris sur la ratification des conventions de l’Organisation Internationale du Travail et la lutte contre le travail forcé”. Sur le dossier du changement climatique, Emmanuel Macron a “encouragé la Chine à publier sa contribution déterminée au niveau national et à donner un signal décisif en réhaussant son niveau d’ambition et en avançant concrètement sur la sortie du charbon”. Pékin veut limiter à moins de 20% d’ici 2060 l’usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d’objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche. Sur le plan des relations bilatérales, le chef de l’Etat français “a insisté sur la qualité des échanges dans le secteur agro-alimentaire, et les attentes de la France quant au zonage porcin, la délivrance de nouveaux agréments et, plus généralement, l’ouverture du marché chinois”, selon la présidence.