La Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) estime vendredi que le projet de réforme des pensions présenté dans la presse par la ministre Karine Lalieux ne tient pas compte des réalités. “Il semble qu’une fois encore, on ait privilégié le court terme en reportant la facture – et donc les responsabilités – sur la jeune génération et celles qui lui succèderont”, déplore-t-elle.
Tout n’est pas à jeter pour la FEB, qui relève par exemple la pension partielle ou encore le bonus de pension, ainsi que le statu quo fiscal sur les pensions complémentaires. Cependant, l’organisation patronale juge que “la mise en oeuvre de ces idées est inadéquate”.
Premièrement, elle estime que l’aspect “coût du changement” n’a pas été pris en compte dans les propositions de la ministre. “Au contraire, la réforme génère essentiellement des coûts supplémentaires” affirme-t-elle, arguant qu’on ne tient pas assez compte du vieillissement prononcé de la population qui fera bondir la part de PIB dévolue aux pensions (de 11,5% aujourd’hui à 14% en 2050).
La FEB pointe également que si “l’âge de la retraite n’est pas formellement baissé”, il est “érodé en parlant de 42 ans de travail”. Elle s’interroge donc sur la question des périodes assimilées et l’absence de lien avec l’augmentation de l’espérance de vie.
“Bref, tout est fait comme si l’équité était synonyme de plus de droits pour moins de travail. Or un régime équitable est un régime qui respecte les équilibres au sein des générations et entre les générations”, argumente la FEB. “Dans cet esprit, les régimes de pension devraient être progressivement harmonisés, le bonus pension devrait être accompagné d’un malus pension pour tenir compte du nombre d’années pendant lesquelles un travailleur jouit d’une pension, la pension partielle devrait venir en remplacement des dispositifs de crédit-temps de fin de carrière qui poursuivent le même objectif et les périodes assimilées devraient être revues pour faire en sorte que le travail génère toujours plus de droit de pensions que le non-travail.”
Pour son administrateur délégué, Pieter Timmermans, “la réforme des pensions doit permettre de garantir une pension adéquate et équitable en tenant compte du contexte économique et démographique de la Belgique”. “Il va de soi qu’une telle réforme devra être couplée à un volet emploi pour faire en sorte de relever le taux d’emploi (des jeunes et des seniors) et de remettre en équilibre le rapport cotisants et pensionnés.” Il se dit ouvert “à un débat de fond et sur base de données précises pour préserver la soutenabilité financière de notre système de pensions.”
Tout n’est pas à jeter pour la FEB, qui relève par exemple la pension partielle ou encore le bonus de pension, ainsi que le statu quo fiscal sur les pensions complémentaires. Cependant, l’organisation patronale juge que “la mise en oeuvre de ces idées est inadéquate”. Premièrement, elle estime que l’aspect “coût du changement” n’a pas été pris en compte dans les propositions de la ministre. “Au contraire, la réforme génère essentiellement des coûts supplémentaires” affirme-t-elle, arguant qu’on ne tient pas assez compte du vieillissement prononcé de la population qui fera bondir la part de PIB dévolue aux pensions (de 11,5% aujourd’hui à 14% en 2050). La FEB pointe également que si “l’âge de la retraite n’est pas formellement baissé”, il est “érodé en parlant de 42 ans de travail”. Elle s’interroge donc sur la question des périodes assimilées et l’absence de lien avec l’augmentation de l’espérance de vie. “Bref, tout est fait comme si l’équité était synonyme de plus de droits pour moins de travail. Or un régime équitable est un régime qui respecte les équilibres au sein des générations et entre les générations”, argumente la FEB. “Dans cet esprit, les régimes de pension devraient être progressivement harmonisés, le bonus pension devrait être accompagné d’un malus pension pour tenir compte du nombre d’années pendant lesquelles un travailleur jouit d’une pension, la pension partielle devrait venir en remplacement des dispositifs de crédit-temps de fin de carrière qui poursuivent le même objectif et les périodes assimilées devraient être revues pour faire en sorte que le travail génère toujours plus de droit de pensions que le non-travail.” Pour son administrateur délégué, Pieter Timmermans, “la réforme des pensions doit permettre de garantir une pension adéquate et équitable en tenant compte du contexte économique et démographique de la Belgique”. “Il va de soi qu’une telle réforme devra être couplée à un volet emploi pour faire en sorte de relever le taux d’emploi (des jeunes et des seniors) et de remettre en équilibre le rapport cotisants et pensionnés.” Il se dit ouvert “à un débat de fond et sur base de données précises pour préserver la soutenabilité financière de notre système de pensions.”