Au plus tard en début d’année prochaine, les consommateurs devraient être en mesure de payer électroniquement dans tous les magasins. Il s’agit d’une des mesures du plan de lutte contre la fraude du ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), évoqué dans Het Laatste Nieuws, De Morgen et La Libre Belgique jeudi. “Le cash reste un moyen de paiement, les consommateurs auront juste plus de choix”, assure le ministre.
Ce qui frappe à la lecture du plan de lutte contre la fraude, c’est la volonté de réduire l’utilisation de l’argent cash pour lutter contre la fraude, le blanchiment, relève La Libre Belgique.
M. Van Peteghem avance qu’en Belgique les consommateurs paient en argent sonnant et trébuchant pour un achat sur six, or le cash est utilisé pour un achat sur trois par les Néerlandais voisins.
“Il faut réduire le fossé, mais cela ne veut pas dire qu’on veut interdire le cash. On veut d’abord s’assurer que les opérations électroniques soient possibles partout, y compris dans les petits commerces”, explique le ministre dans un entretien accordé au quotidien.
“Cela demandera d’ailleurs peut-être des investissements en infrastructures. Mais réduire le cash est clairement un objectif, ce qui ne passera pas forcément par un relèvement important des limites des paiements sans contact.”
Le Collège de la lutte contre la fraude veut s’attaquer aux plateformes d’économie collaborative (les fameux 500 euros par mois défiscalisés). “Le problème est ici plus social que fiscal. Sur ces plateformes, il y a pléthore de statuts. On ne sait pas trop à partir de quel moment on est vraiment entrepreneur. On va donc développer une nouvelle méthodologie de contrôle, si possible encore cette année”, annonce aussi le ministre. De meilleurs contrôles des stations-services, de caisses noires des restaurateurs, de la vente à distance de produits de tabac, corseter la réglementation relative aux droits d’auteur figurent aussi au programme.
Ce qui frappe à la lecture du plan de lutte contre la fraude, c’est la volonté de réduire l’utilisation de l’argent cash pour lutter contre la fraude, le blanchiment, relève La Libre Belgique. M. Van Peteghem avance qu’en Belgique les consommateurs paient en argent sonnant et trébuchant pour un achat sur six, or le cash est utilisé pour un achat sur trois par les Néerlandais voisins. “Il faut réduire le fossé, mais cela ne veut pas dire qu’on veut interdire le cash. On veut d’abord s’assurer que les opérations électroniques soient possibles partout, y compris dans les petits commerces”, explique le ministre dans un entretien accordé au quotidien. “Cela demandera d’ailleurs peut-être des investissements en infrastructures. Mais réduire le cash est clairement un objectif, ce qui ne passera pas forcément par un relèvement important des limites des paiements sans contact.” Le Collège de la lutte contre la fraude veut s’attaquer aux plateformes d’économie collaborative (les fameux 500 euros par mois défiscalisés). “Le problème est ici plus social que fiscal. Sur ces plateformes, il y a pléthore de statuts. On ne sait pas trop à partir de quel moment on est vraiment entrepreneur. On va donc développer une nouvelle méthodologie de contrôle, si possible encore cette année”, annonce aussi le ministre. De meilleurs contrôles des stations-services, de caisses noires des restaurateurs, de la vente à distance de produits de tabac, corseter la réglementation relative aux droits d’auteur figurent aussi au programme.