Son Biopark, fleuron européen du secteur biotech, va doubler de taille d’ici à 2024. Un investissement de 70 millions d’euros dont la moitié sera assurée par la Région wallonne.
En 20 ans, depuis l’arrivée de l’Institut de biologie et de médecine moléculaire de l’ULB, le Brussels South Charleroi Biopark a bien grandi. Sur une superficie d’environ 30.000 m2, il emploie 3.000 personnes et regroupe plus de 80 entreprises issues du secteur de la biotech et de la biopharma. C’est un fleuron du redéploiement…
En 20 ans, depuis l’arrivée de l’Institut de biologie et de médecine moléculaire de l’ULB, le Brussels South Charleroi Biopark a bien grandi. Sur une superficie d’environ 30.000 m2, il emploie 3.000 personnes et regroupe plus de 80 entreprises issues du secteur de la biotech et de la biopharma. C’est un fleuron du redéploiement économique de la Wallonie mais aussi un acteur majeur au niveau européen. On estime aujourd’hui que le Biopark représente 20% de l’ensemble des capacités de production européennes pour les thérapies cellulaires et géniques. Victime de son succès, il est aujourd’hui quasiment arrivé à saturation en termes de taux d’occupation des infrastructures. Il fallait réagir et la Sodevimmo, holding créé en 2019 qui regroupe l’intercommunale Igretec, partenaire immobilier historique du Biopark, et la Sofipole, une filiale de la SRIW, a imaginé un plan de développement de trois ans. D’ici à 2024, il s’agit de doubler la capacité d’accueil, afin de la porter à 60.000 m2. Sodevimmo va construire un nouveau campus qui s’articulera autour d’un nouveau bâtiment appelé Biotech 5 de 24.600 m2 (dont près de 11.000 m2 de labos ainsi que des bureaux, des espaces de coworking, etc.). Il sera livré au 1er semestre 2024. Avant cela, Biotech 3 (1.200 m2 en 2021) et Biotech 4 (4.000 m2 en 2022) auront vu le jour. Ce nouveau campus accueillera Bone Therapeutics ainsi, normalement, que l’EU Biotech School, centre de formation européen dédié aux différents métiers du secteur. Le tout implique un investissement de 70 millions d’euros dont la moitié sera prise en charge par la Région wallonne, l’autre moitié viendra du privé.