Le système des titres-services ne touche pas sa cible

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Environ 30% des personnes employées via le système viennent en effet d’un autre emploi régulier. Le public cible initial, soit les chômeurs ou inactifs de longue durée, représente seulement 44% des travailleurs du système.

De nombreux travailleurs de ménage indépendants et non-subsidiés ont changé de statut pour s’affilier à une agence de titres-services, ressort-il mardi d’une étude de l’Université d’Anvers relayée par De Standaard. Ils représentent environ 30% de ces employés. Cela ne rencontre pas l’objectif visé par le système, qui était censé faire revenir sur le marché du travail des personnes qui en étaient éloignées.

Un quart des ménages belges fait appel aux titres-services

Le système des titres-services “aide à domicile de nature ménagère” a été instauré en Belgique en 2004. En 2019, 170.000 personnes étaient employées par ce biais et près d’un quart des ménages belges y faisaient appel. Il est largement considéré que le système a permis de limiter le travail au noir dans le domaine. Mais il n’en est pas exempt de défaut pour autant, selon l’étude de Dries Lens, Ive Marx, Jarmila Oslejova et Ninke Mussche. L’objectif d’activation des personnes éloignées du marché de l’emploi semble particulièrement loupé.

Les chercheurs conseillent une limitation de l’accès

Environ 30% des personnes employées via le système viennent en effet d’un autre emploi régulier. Selon les chercheurs, le but n’a jamais été que les gens passent d’un emploi générant des impôts et des cotisations sociales vers un job largement subsidié. En outre, les femmes restent également trop longtemps dans le système, parfois même avec un diplôme de l’enseignement supérieur. Les titres-services sont également le premier emploi en Belgique pour 10% des nouveaux arrivants. Le public cible initial, soit les chômeurs ou inactifs de longue durée, représente seulement 44% des travailleurs du système. Vu le coût de celui-ci, les chercheurs conseillent une limitation de l’accès à ces seules personnes (chômage de longue durée, inactivité ou peu qualifiées). La proposition avait déjà été faite en 2015, mais n’a pas reçu d’écho.

Lire aussi: L’insécurité des aides-ménagères en période de pandémie

De nombreux travailleurs de ménage indépendants et non-subsidiés ont changé de statut pour s’affilier à une agence de titres-services, ressort-il mardi d’une étude de l’Université d’Anvers relayée par De Standaard. Ils représentent environ 30% de ces employés. Cela ne rencontre pas l’objectif visé par le système, qui était censé faire revenir sur le marché du travail des personnes qui en étaient éloignées.Un quart des ménages belges fait appel aux titres-services Le système des titres-services “aide à domicile de nature ménagère” a été instauré en Belgique en 2004. En 2019, 170.000 personnes étaient employées par ce biais et près d’un quart des ménages belges y faisaient appel. Il est largement considéré que le système a permis de limiter le travail au noir dans le domaine. Mais il n’en est pas exempt de défaut pour autant, selon l’étude de Dries Lens, Ive Marx, Jarmila Oslejova et Ninke Mussche. L’objectif d’activation des personnes éloignées du marché de l’emploi semble particulièrement loupé.Les chercheurs conseillent une limitation de l’accèsEnviron 30% des personnes employées via le système viennent en effet d’un autre emploi régulier. Selon les chercheurs, le but n’a jamais été que les gens passent d’un emploi générant des impôts et des cotisations sociales vers un job largement subsidié. En outre, les femmes restent également trop longtemps dans le système, parfois même avec un diplôme de l’enseignement supérieur. Les titres-services sont également le premier emploi en Belgique pour 10% des nouveaux arrivants. Le public cible initial, soit les chômeurs ou inactifs de longue durée, représente seulement 44% des travailleurs du système. Vu le coût de celui-ci, les chercheurs conseillent une limitation de l’accès à ces seules personnes (chômage de longue durée, inactivité ou peu qualifiées). La proposition avait déjà été faite en 2015, mais n’a pas reçu d’écho.Lire aussi: L’insécurité des aides-ménagères en période de pandémie

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