Près d’un travailleur sur cinq a l’impression qu’il pourrait bientôt être victime d’un burn-out, ressort-il d’une enquête du prestataire de services RH Acerta et le site d’emploi StepStone, publiée lundi. Seuls six travailleurs sur dix sont d’avis que leur employeur se préoccupe de leur bien-être mental, alors que 93% des dirigeants d’entreprise déclarent faire de leur mieux pour l’améliorer.
D’après l’enquête, seuls 56% des travailleurs belges du secteur privé estiment que leur employeur se préoccupe de leur bien-être mental sur le lieu de travail (à domicile). Et 23% d’entre eux déclarent même que leur employeur n’a pris aucune mesure en vue d’améliorer le bien-être mental du personnel au cours de l’année écoulée. Conséquence: près d’un travailleur sur cinq a l’impression qu’il pourrait bientôt être victime d’un burn-out.
Le tableau est très différent chez les dirigeants d’entreprise: 93% déclarent se préoccuper du bien-être mental des collaborateurs. Ces perceptions divergentes montrent que le travailleur ne connaît pas toujours clairement les actions spécifiques de l’employeur en matière de bien-être mental, même si des actions sont prévues.
Interrogés sur ce qu’ils aimeraient que leur employeur fasse différemment, les collaborateurs demandent surtout une communication claire (49%), suivie d’actions concrètes en vue d’un bon équilibre vie privée-vie professionnelle (42%). La moitié des participants ont affirmé que le travail à domicile perturbait complètement cet équilibre désormais. Là encore, le point de vue des dirigeants d’entreprise diverge: 87% des employeurs déclarent miser (fortement) sur une communication transparente et claire.
La crise du coronavirus a, selon l’étude, conduit à un gain d’autonomie pour les travailleurs. Ces derniers n’auraient cependant pas tous appris à le gérer. “Nous recommandons aux employeurs et aux chefs d’équipe de dire explicitement aux collaborateurs qu’ils peuvent se réserver du temps pour se concentrer sur une tâche au lieu de toujours rester disponibles pour des réunions”, indique Sylvie Michaux, consultante chez Acerta. “Les travailleurs peuvent signaler sans problème quand ils prennent leur temps de midi, et un e-mail envoyé à 17h00 ne doit pas forcément recevoir une réponse le soir même encore. Une politique claire concernant les horaires de travail et les réunions peut déjà faire toute la différence.”
D’après l’enquête, seuls 56% des travailleurs belges du secteur privé estiment que leur employeur se préoccupe de leur bien-être mental sur le lieu de travail (à domicile). Et 23% d’entre eux déclarent même que leur employeur n’a pris aucune mesure en vue d’améliorer le bien-être mental du personnel au cours de l’année écoulée. Conséquence: près d’un travailleur sur cinq a l’impression qu’il pourrait bientôt être victime d’un burn-out. Le tableau est très différent chez les dirigeants d’entreprise: 93% déclarent se préoccuper du bien-être mental des collaborateurs. Ces perceptions divergentes montrent que le travailleur ne connaît pas toujours clairement les actions spécifiques de l’employeur en matière de bien-être mental, même si des actions sont prévues. Interrogés sur ce qu’ils aimeraient que leur employeur fasse différemment, les collaborateurs demandent surtout une communication claire (49%), suivie d’actions concrètes en vue d’un bon équilibre vie privée-vie professionnelle (42%). La moitié des participants ont affirmé que le travail à domicile perturbait complètement cet équilibre désormais. Là encore, le point de vue des dirigeants d’entreprise diverge: 87% des employeurs déclarent miser (fortement) sur une communication transparente et claire. La crise du coronavirus a, selon l’étude, conduit à un gain d’autonomie pour les travailleurs. Ces derniers n’auraient cependant pas tous appris à le gérer. “Nous recommandons aux employeurs et aux chefs d’équipe de dire explicitement aux collaborateurs qu’ils peuvent se réserver du temps pour se concentrer sur une tâche au lieu de toujours rester disponibles pour des réunions”, indique Sylvie Michaux, consultante chez Acerta. “Les travailleurs peuvent signaler sans problème quand ils prennent leur temps de midi, et un e-mail envoyé à 17h00 ne doit pas forcément recevoir une réponse le soir même encore. Une politique claire concernant les horaires de travail et les réunions peut déjà faire toute la différence.”