La Belgique va scruter attentivement les investissements étrangers, annonce le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne dans les colonnes de L’Echo et De Tijd vendredi.
Pour ce faire, une commission ad hoc sera créée au sein du SPF Économie dans laquelle la Sûreté de l’État jouera un rôle.
Le screening concernera les enjeux sécuritaires, et pas économiques. Sont concernés des investissements dans des infrastructures critiques en matière d’énergie, de santé, de communication ou de défense, par exemple.
“Les étrangers qui souhaitent investir dans une entreprise et obtenir 25% des droits de vote, devront en informer la Commission de screening des investissements”, prévient le ministre de la Justice.
Treize États européens filtrent déjà les investissements étrangers. C’est le cas de la France, de l’Allemagne et des Pays-Bas.
L’interdiction de l’investissement ne sera qu’un dernier recours.
Pour ce faire, une commission ad hoc sera créée au sein du SPF Économie dans laquelle la Sûreté de l’État jouera un rôle. Le screening concernera les enjeux sécuritaires, et pas économiques. Sont concernés des investissements dans des infrastructures critiques en matière d’énergie, de santé, de communication ou de défense, par exemple. “Les étrangers qui souhaitent investir dans une entreprise et obtenir 25% des droits de vote, devront en informer la Commission de screening des investissements”, prévient le ministre de la Justice. Treize États européens filtrent déjà les investissements étrangers. C’est le cas de la France, de l’Allemagne et des Pays-Bas. L’interdiction de l’investissement ne sera qu’un dernier recours.