Les quatre grands indicateurs (activité, investissement, embauche et exportations) de l’enquête semestrielle de l’Union wallonne des entreprises (UWE) menée auprès des chefs d’entreprises wallons sont tous repassés au vert, ce qui confirme la reprise, mais la prudence reste de mise, déclare l’UWE dans un communiqué mercredi.
La crainte d’une rechute significative s’éloigne, mais on est encore loin d’imaginer retrouver les niveaux d’avant-crise. Les autorités politiques régionales disposent de leviers importants pour atténuer les ralentissements et amplifier les reprises. Parmi ces leviers, la Wallonie abat une carte importante avec Get Up Wallonia, son dernier joker pour entamer les réformes structurelles, dont notre région a tant besoin, peut-on aussi lire dans le communiqué.
Malgré des indicateurs prometteurs, les incertitudes sont encore nombreuses, qu’il s’agisse de l’évolution de la pandémie, de l’avancée des campagnes de vaccination ou encore des pressions inflationnistes, estime l’UWE. L’enjeu immédiat pour l’économie wallonne, poursuit-elle, est de mettre tout en oeuvre pour favoriser la reprise des entreprises, sans les acculer avec de nombreuses contraintes administratives et, parallèlement, de s’atteler sans délai aux causes structurelles, après avoir mis l’accent sur celles liées à la conjoncture.
La situation européenne contraste avec celles des USA et de la Chine, qui dépasseront leur niveau d’avant crise avant la fin de l’année. Alors que les premiers effets du plan de relance XXL des Etats-Unis sont déjà visibles, le plan européen tarde à se mettre en place vu la lourdeur de son processus, indique l’UWE. “Du côté de la vaccination, le rythme moins soutenu de celle-ci en Europe risque de brider la reprise économique sur la première moitié de l’année. En phase avec le cycle européen, l’économie belge devra attendre l’été pour retrouver un réel dynamisme qui reposera principalement sur l’évolution de la campagne de vaccination”, ajoute-t-elle.
Du côté des investissements, le redémarrage est encore hésitant, notamment en raison des nombreuses incertitudes liées à l’évolution de la crise sanitaire ainsi qu’aux conditions d’accès aux crédits et à la réserve de cash des entreprises qui a fortement diminué, pointe l’UWE. Cette dernière explique que la confiance des consommateurs s’améliore, quant à elle, progressivement, même si elle reste encore loin de son niveau de 2019. La demande intérieure ne contribuera donc qu’à partir du deuxième semestre à la reprise économique wallonne.
S’agissant de l’emploi, l’UWE estime que l’impact a été plus faible qu’escompté grâce aux stabilisateurs automatiques et plus particulièrement au chômage temporaire. Selon les dernières estimations de l’ONSS, 5.500 salariés wallons ont perdu leur emploi sur l’ensemble de 2020. Une telle destruction nette n’a plus été observée depuis 2013.
La crainte d’une rechute significative s’éloigne, mais on est encore loin d’imaginer retrouver les niveaux d’avant-crise. Les autorités politiques régionales disposent de leviers importants pour atténuer les ralentissements et amplifier les reprises. Parmi ces leviers, la Wallonie abat une carte importante avec Get Up Wallonia, son dernier joker pour entamer les réformes structurelles, dont notre région a tant besoin, peut-on aussi lire dans le communiqué. Malgré des indicateurs prometteurs, les incertitudes sont encore nombreuses, qu’il s’agisse de l’évolution de la pandémie, de l’avancée des campagnes de vaccination ou encore des pressions inflationnistes, estime l’UWE. L’enjeu immédiat pour l’économie wallonne, poursuit-elle, est de mettre tout en oeuvre pour favoriser la reprise des entreprises, sans les acculer avec de nombreuses contraintes administratives et, parallèlement, de s’atteler sans délai aux causes structurelles, après avoir mis l’accent sur celles liées à la conjoncture. La situation européenne contraste avec celles des USA et de la Chine, qui dépasseront leur niveau d’avant crise avant la fin de l’année. Alors que les premiers effets du plan de relance XXL des Etats-Unis sont déjà visibles, le plan européen tarde à se mettre en place vu la lourdeur de son processus, indique l’UWE. “Du côté de la vaccination, le rythme moins soutenu de celle-ci en Europe risque de brider la reprise économique sur la première moitié de l’année. En phase avec le cycle européen, l’économie belge devra attendre l’été pour retrouver un réel dynamisme qui reposera principalement sur l’évolution de la campagne de vaccination”, ajoute-t-elle. Du côté des investissements, le redémarrage est encore hésitant, notamment en raison des nombreuses incertitudes liées à l’évolution de la crise sanitaire ainsi qu’aux conditions d’accès aux crédits et à la réserve de cash des entreprises qui a fortement diminué, pointe l’UWE. Cette dernière explique que la confiance des consommateurs s’améliore, quant à elle, progressivement, même si elle reste encore loin de son niveau de 2019. La demande intérieure ne contribuera donc qu’à partir du deuxième semestre à la reprise économique wallonne. S’agissant de l’emploi, l’UWE estime que l’impact a été plus faible qu’escompté grâce aux stabilisateurs automatiques et plus particulièrement au chômage temporaire. Selon les dernières estimations de l’ONSS, 5.500 salariés wallons ont perdu leur emploi sur l’ensemble de 2020. Une telle destruction nette n’a plus été observée depuis 2013.