Energies propres: la croissance de l'innovation ralentit

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Les inventions en matière d’énergie propre ont vu leur taux de croissance annuel ralentir cette dernière décennie dans le monde, ont mis en garde mardi l’Office européen des brevets (OEB) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Le nombre de brevets internationaux consacrés à des technologies bas carbone a crû depuis une vingtaine d’années – tranchant avec le recul observé depuis 2015 dans les énergies fossiles, selon ce rapport “Brevets et transition énergétique” portant sur 2000-2019.

Mais leur taux de croissance annuel moyen baisse depuis quelques années, et est même depuis 2017 quatre fois plus faible que sur la période 2000-2013 (3,3% contre 12,5%).

Or le monde ne pourra contenir le réchauffement que “par une accélération majeure de l’innovation en matière d’énergie propre”, estime l’AIE.

“Près de la moitié des réductions d’émissions de gaz à effet de serre permettant d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, devraient provenir de technologies qui ne sont pas encore sur le marché”, prévient le directeur de l’AIE Fatih Birol.

Pour le président de l’OEB, Antonio Campinos, “ce rapport souligne la nécessité d’accélérer encore l’innovation dans les énergies sobres en carbone, dont certaines sont tout juste en train d’émerger”.

Car “rien ne garantit que d’ambitieux objectifs climatiques sur le long terme suffisent à relancer l’innovation s’ils ne sont pas soutenus par des mesures adaptées”, prévient le rapport. Et “la menace que le Covid-19 fait peser sur l’investissement en matière de R&D, de start-ups et de projets pilotes tombe au mauvais moment”.

En particulier, le brevetage relatif aux technologies de production d’énergie, dont les énergies renouvelables comme le solaire, est en baisse depuis 2012.

Cette situation reflète leur maturité commerciale récente, tandis que d’autres énergies renouvelables comme les biocarburants ou l’énergie marine attendent encore une vague d’amélioration, soulignent les auteurs.

Depuis 5 ans, 60% des inventions portent sur les utilisations finales. Les transports sont le premier secteur d’innovation, avant l’efficacité énergétique dans l’industrie.

Les véhicules électriques notamment ont dynamisé le mouvement, avec les progrès sur les batteries à lithium-ion.

Certains secteurs difficiles à décarboner comme la métallurgie “se sont montrés particulièrement dynamiques ces dernières années”.

Géographiquement, selon ce rapport, l’Europe est la première région innovante en matière d’énergies bas carbone, concentrant 28% des brevets émis entre 2010 et 2019.

L’Allemagne à elle seule représente 11,6%. La France est le 2e pays européen et 6e mondial.

Après l’Europe, viennent le Japon (25%), les Etats-Unis (20%), la Corée du sud (10%) et la Chine (8%).

Le nombre de brevets internationaux consacrés à des technologies bas carbone a crû depuis une vingtaine d’années – tranchant avec le recul observé depuis 2015 dans les énergies fossiles, selon ce rapport “Brevets et transition énergétique” portant sur 2000-2019.Mais leur taux de croissance annuel moyen baisse depuis quelques années, et est même depuis 2017 quatre fois plus faible que sur la période 2000-2013 (3,3% contre 12,5%).Or le monde ne pourra contenir le réchauffement que “par une accélération majeure de l’innovation en matière d’énergie propre”, estime l’AIE.”Près de la moitié des réductions d’émissions de gaz à effet de serre permettant d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, devraient provenir de technologies qui ne sont pas encore sur le marché”, prévient le directeur de l’AIE Fatih Birol.Pour le président de l’OEB, Antonio Campinos, “ce rapport souligne la nécessité d’accélérer encore l’innovation dans les énergies sobres en carbone, dont certaines sont tout juste en train d’émerger”.Car “rien ne garantit que d’ambitieux objectifs climatiques sur le long terme suffisent à relancer l’innovation s’ils ne sont pas soutenus par des mesures adaptées”, prévient le rapport. Et “la menace que le Covid-19 fait peser sur l’investissement en matière de R&D, de start-ups et de projets pilotes tombe au mauvais moment”.En particulier, le brevetage relatif aux technologies de production d’énergie, dont les énergies renouvelables comme le solaire, est en baisse depuis 2012.Cette situation reflète leur maturité commerciale récente, tandis que d’autres énergies renouvelables comme les biocarburants ou l’énergie marine attendent encore une vague d’amélioration, soulignent les auteurs.Depuis 5 ans, 60% des inventions portent sur les utilisations finales. Les transports sont le premier secteur d’innovation, avant l’efficacité énergétique dans l’industrie.Les véhicules électriques notamment ont dynamisé le mouvement, avec les progrès sur les batteries à lithium-ion.Certains secteurs difficiles à décarboner comme la métallurgie “se sont montrés particulièrement dynamiques ces dernières années”.Géographiquement, selon ce rapport, l’Europe est la première région innovante en matière d’énergies bas carbone, concentrant 28% des brevets émis entre 2010 et 2019.L’Allemagne à elle seule représente 11,6%. La France est le 2e pays européen et 6e mondial.Après l’Europe, viennent le Japon (25%), les Etats-Unis (20%), la Corée du sud (10%) et la Chine (8%).

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