Les négociations salariales au sein du “Groupe des 10” entre patrons et syndicats dans le cadre d’un accord interprofessionnel 2021-2022 ont échoué, la question des salaires apparaissant insolvable, a-t-on appris mardi auprès du syndicat chrétien flamand (ACV).
Les discussions autour des salaires entre les partenaires sociaux réunis au sein du Groupe des dix n’avaient enregistré aucune avancée lundi soir, elles ont échoué ce mardi, a-t-on appris auprès du syndicat chrétien flamand (ACV).
Le syndicat chrétien a réuni mardi ses instances nationales et celles-ci ont estimé qu’un accord n’était plus possible. “La concertation interprofessionnelle sur un accord salarial est terminée“, a déclaré un porte-parole du syndicat chrétien flamand.
“Nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord sur la norme salariale mais les discussions sur les autres dossiers, comme la question des fins de carrière, ne sont pas rompues”, a expliqué Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC. “Nous n’avons pas d’accord clair sur l’évolution des salaires et on n’y arrivera pas“, a-t-elle ajouté. Pour le reste des dossiers, “il y a des possibilités”.
Tant le patronat que les syndicats n’ont pu que constater le trop grand écart entre les positions des deux camps.. Le ministre du Travail, Pierre-Yves Dermagne avait élaboré une note dans laquelle il était notamment question d’attribuer une prime corona, souligne la responsable syndicale. “Les employeurs ont interprété cela de manière fort stricte et exclusive, alors que nous voyons cela de façon bien plus large. Des millions de gens ont travaillé durement durant cette pandémie. De cette manière, la hausse du pouvoir d’achat pourrait alors de facto aller au-delà de l’augmentation salariale de 0,4%.”
Des conditions d’octroi de prime trop strictes
Contacté par le journal L’Echo, le président de la FGTB, Thierry Bodson, charge aussi les représentants des employeurs sur ces conditions trop strictes. “Pour définir quelles sont ces entreprises en bonne santé, le banc patronal a surtout avancé le critère d’une hausse de 20 à 30% du chiffre d’affaires, c’est assez irréaliste“, fustige Thierry Bodson. “Les employeurs parlaient de surcroît d’accorder seulement de primes uniques d’environ 300 euros, un ordre de grandeur bien trop faible à nos yeux.“
Les employeurs rappellent, de leur côté, que les entreprises ont connu la plus grave crise économique depuis la Deuxième Guerre mondiale et qu’elles doivent pouvoir se relever de celle-ci.
La confiance est rompue
Au-delà du désaccord sur la question salariale, le président du syndicat socialiste affirme aussi dans les colonnes de l’Echo que les patrons se sont montrés fermés à “toute augmentation du salaire minimum pour 2021 et 2022”, mais aussi à inclure des points relatifs aux fins de carrière dans un éventuel AIP.
Le gouvernement fédéral avait donné aux partenaires sociaux jusqu’au 1er mai pour trancher la question salariale mais cette date était plutôt “une base pour avancer”, selon Mme Ska. Elle ajoute que les discussions entre syndicats et patronat se poursuivent pour conclure à un accord autour de cette date-là.
La semaine dernière, les partenaires sociaux avaient conclu un accord sur la répartition de l’enveloppe bien-être, dont les négociations avaient été scindées de celles portant sur les salaires.
Interrogée sur la suite des événements en cas d’absence d’accord sur la norme salariale, la secrétaire générale de la CSC n’a pas souhaité se prononcer et a dit prendre “les choses une à une”.
Les discussions autour des salaires entre les partenaires sociaux réunis au sein du Groupe des dix n’avaient enregistré aucune avancée lundi soir, elles ont échoué ce mardi, a-t-on appris auprès du syndicat chrétien flamand (ACV). Le syndicat chrétien a réuni mardi ses instances nationales et celles-ci ont estimé qu’un accord n’était plus possible. “La concertation interprofessionnelle sur un accord salarial est terminée”, a déclaré un porte-parole du syndicat chrétien flamand.”Nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord sur la norme salariale mais les discussions sur les autres dossiers, comme la question des fins de carrière, ne sont pas rompues”, a expliqué Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC. “Nous n’avons pas d’accord clair sur l’évolution des salaires et on n’y arrivera pas”, a-t-elle ajouté. Pour le reste des dossiers, “il y a des possibilités”.Tant le patronat que les syndicats n’ont pu que constater le trop grand écart entre les positions des deux camps.. Le ministre du Travail, Pierre-Yves Dermagne avait élaboré une note dans laquelle il était notamment question d’attribuer une prime corona, souligne la responsable syndicale. “Les employeurs ont interprété cela de manière fort stricte et exclusive, alors que nous voyons cela de façon bien plus large. Des millions de gens ont travaillé durement durant cette pandémie. De cette manière, la hausse du pouvoir d’achat pourrait alors de facto aller au-delà de l’augmentation salariale de 0,4%.”Contacté par le journal L’Echo, le président de la FGTB, Thierry Bodson, charge aussi les représentants des employeurs sur ces conditions trop strictes. “Pour définir quelles sont ces entreprises en bonne santé, le banc patronal a surtout avancé le critère d’une hausse de 20 à 30% du chiffre d’affaires, c’est assez irréaliste”, fustige Thierry Bodson. “Les employeurs parlaient de surcroît d’accorder seulement de primes uniques d’environ 300 euros, un ordre de grandeur bien trop faible à nos yeux.”Les employeurs rappellent, de leur côté, que les entreprises ont connu la plus grave crise économique depuis la Deuxième Guerre mondiale et qu’elles doivent pouvoir se relever de celle-ci. Au-delà du désaccord sur la question salariale, le président du syndicat socialiste affirme aussi dans les colonnes de l’Echo que les patrons se sont montrés fermés à “toute augmentation du salaire minimum pour 2021 et 2022”, mais aussi à inclure des points relatifs aux fins de carrière dans un éventuel AIP. Le gouvernement fédéral avait donné aux partenaires sociaux jusqu’au 1er mai pour trancher la question salariale mais cette date était plutôt “une base pour avancer”, selon Mme Ska. Elle ajoute que les discussions entre syndicats et patronat se poursuivent pour conclure à un accord autour de cette date-là. La semaine dernière, les partenaires sociaux avaient conclu un accord sur la répartition de l’enveloppe bien-être, dont les négociations avaient été scindées de celles portant sur les salaires. Interrogée sur la suite des événements en cas d’absence d’accord sur la norme salariale, la secrétaire générale de la CSC n’a pas souhaité se prononcer et a dit prendre “les choses une à une”.