Entre janvier et fin mars, 36 entreprises ont annoncé leur intention de procéder à un licenciement collectif en Belgique. Au total, 2.824 travailleurs sont concernés par une nouvelle procédure Renault, alors qu’ils étaient 879 dans le même cas au premier trimestre de l’année dernière, selon des chiffres du SPF Emploi cités samedi dans L’Écho.
C’est en Wallonie, principalement en raison de la restructuration annoncée chez Fedex Liège, que le nombre d’emplois menacés (1.097) est le plus important. Suivent la Flandre, avec 922 jobs menacés, et Bruxelles où 805 postes sont sur la sellette.
Près de 3.000 emplois dans la balance sur un seul trimestre, c’est beaucoup, note le quotidien, d’autant plus lorsqu’on songe que les procédures Renault ont concerné 9.414 postes de travail sur les douze mois de 2020.
Depuis que le SPF Emploi tient ces statistiques à jour, 2012 reste la pire année en nombre de licenciements collectifs annoncés avec 16.707 emplois perdus, un triste record dû, en partie, à la fermeture de l’usine Ford à Genk (4.264 emplois).
Au vu de la crise, le ministre de l’Économie et du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS) s’est récemment dit favorable à une modernisation de la loi Renault. Mais avant de se lancer dans une quelconque nouvelle initiative, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) estime qu’il conviendrait d’exécuter les deux avis et la recommandation auxquels les partenaires sociaux ont abouti en 2019 et 2020.
C’est en Wallonie, principalement en raison de la restructuration annoncée chez Fedex Liège, que le nombre d’emplois menacés (1.097) est le plus important. Suivent la Flandre, avec 922 jobs menacés, et Bruxelles où 805 postes sont sur la sellette. Près de 3.000 emplois dans la balance sur un seul trimestre, c’est beaucoup, note le quotidien, d’autant plus lorsqu’on songe que les procédures Renault ont concerné 9.414 postes de travail sur les douze mois de 2020. Depuis que le SPF Emploi tient ces statistiques à jour, 2012 reste la pire année en nombre de licenciements collectifs annoncés avec 16.707 emplois perdus, un triste record dû, en partie, à la fermeture de l’usine Ford à Genk (4.264 emplois). Au vu de la crise, le ministre de l’Économie et du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS) s’est récemment dit favorable à une modernisation de la loi Renault. Mais avant de se lancer dans une quelconque nouvelle initiative, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) estime qu’il conviendrait d’exécuter les deux avis et la recommandation auxquels les partenaires sociaux ont abouti en 2019 et 2020.